Arbel Yehoud : l'otage dont la libération fait couler beaucoup d'encre
2025-01-26
Auteur: Emma
Le cas d'Arbel Yehoud est au cœur des tensions croissantes entre Israël et le Hamas. Alors que quatre soldates israéliennes ont récemment été libérées le 25 janvier dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu, le sort d'Arbel, l'une des dernières otages féminines, est devenu une question de débats intenses. Cette jeune femme de 29 ans est actuellement détenue par le Jihad islamique, un groupe palestinien allié du Hamas, ce qui complique sa libération.
Bien que la trêve semble globalement respectée, l'armée israélienne accorde la responsabilité au Hamas de ne pas libérer toutes les femmes otages encore en vie. Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, a exprimé son inquiétude concernant deux enfants, Ariel et Kfir, qui se trouvent à Gaza. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a également signalé qu'aucun mouvement des Gazaouis vers le nord de l'enclave ne serait permis tant qu'Arbel Yehoud ne sera pas relâchée.
À la suite de cette déclaration, le Hamas a déclaré à l'agence Reuters que Yehoud, dont le retour a été demandé par Nétanyahou, pourrait être libérée lors de la prochaine série de libérations prévue pour le 1er février. Dimanche, le Hamas a accusé Israël de violer l'accord de trêve, prétendant que cela empêchait le retour des habitants du nord de la bande de Gaza. Le Hamas affirme qu'il est en contact avec les médiateurs et blâme Israël pour le retard dans l'application de l'accord.
Arbel Yehoud a été kidnappée le 7 octobre 2023 alors qu'elle vivait à Nir Oz avec son partenaire, Ariel Cunio, également otage. Elle fait partie de la troisième génération de sa famille vivant au kibboutz. Le 12 décembre, l'ambassade d'Israël en France avait partagé un profil d'Arbel sur les réseaux sociaux. Passionnée par l'équitation et le skateboard, elle avait précédemment travaillé comme guide pour des activités de recherche spatiale et d'astronomie au complexe GrooveTech, relevant du conseil régional d'Eshkol.
Les attentes autour de sa libération continuent d'alimenter les discussions, illustrant les enjeux dramatiques qui entourent la réalité des otages dans les conflits israélo-palestiniens. Les nations observatrices, assurément préoccupées par cette situation, appellent à une résolution pacifique.