Anne Hidalgo dénonce les 'attaques trumpistes' de la droite parisienne et laisse planer le mystère sur une possible réélection en 2026
2024-11-10
Auteur: Chloé
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a récemment évoqué les attaques qualifiées de 'trumpistes' de la droite parisienne, en référence aux critiques de sa rivale Rachida Dati concernant sa politique de transformation de la capitale, qui vise à réduire l'espace dédié à la voiture. Alors qu'elle touche à la fin de son mandat, Hidalgo reste prudente quant à une éventuelle candidature en 2026, déclarant à l'AFP : 'Le temps n'est pas encore venu'. Ce en dépit des rumeurs persistantes qui l'entourent, notamment celles concernant un départ possible à Bruxelles.
Un proche de la maire, âgée de 65 ans et en fonction depuis 2014, a confié à l'AFP que sa volonté de ne pas se représenter semblait assez claire. Cependant, Hidalgo semble s'armer d'une détermination renouvelée face à la pression médiatique et politique, notamment liée au mouvement #SaccageParis qui a critiqué sa gestion après son score aux élections présidentielles de 2022, considéré comme historiquement bas.
Dans le cadre des succès récents, notamment ceux des Jeux Olympiques de Paris, Hidalgo se félicite que ces événements aient prouvé que Paris peut se transformer pour devenir une ville plus apaisée et moins polluée, tout en préservant son patrimoine. Ces succès sont perçus comme une réponse directe à 'la droite trumpiste de Rachida Dati', dont le groupe d'opposition a récemment perdu en influence au Conseil de Paris.
Lors des Jeux Olympiques, de nombreux Parisiens ont exprimé leur surprise face aux fausses perceptions véhiculées par les critiques, renforçant ainsi le soutien populaire à Hidalgo. Elle se réjouit réceptionner des échos positifs sur son travail, même de la part d'Emmanuel Macron, avec qui elle a eu une rencontre importante récemment.
Au-delà des succès, la municipalité prévoit des transformations majeures, comme sur le rond-point du Trocadéro pour réduire la circulation automobile, face à la résistance de la droite. Hidalgo souligne que ces oppositions proviennent d'intérêts liés à l'industrie automobile, insinuant que Rachida Dati, actuellement sous investigation pour corruption, pourrait être influencée par des liens privés avec ce secteur.
Sa politique pour réduire la pollution, bien que controversée, a conduit à une baisse significative des niveaux de pollution à Paris ces dernières années grâce à des mesures, telles que la limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique. Elle insiste sur la nécessité de continuer cette tendance, notant que la pollution provoque environ 2500 décès par an dans la capitale. La maire socialiste aspire à une 'révolution douce' en matière de mobilité urbaine, s'appuyant sur des initiatives telles que la piétonnisation autour des écoles, qui ont rencontré l'adhésion d'une grande partie des Parisiens, y compris de certains maires de droite. Au vu des enjeux environnementaux et de santé publique, la question de sa réélection pourrait se poser comme un tournant décisif pour l'avenir de la ville.