ALERTE SANITAIRE : Les risques cachés des pesticides dans les fleurs coupées exposés !
2025-01-20
Auteur: Marie
Une enquête capitale est en cours pour évaluer l’exposition des travailleurs aux pesticides dans le secteur des fleurs. Confiée à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) par le gouvernement, cette mission vise à protéger les fleuristes face aux résidus de pesticides présents dans les fleurs coupées vendues dans le commerce. Une situation alarmante puisque plus de 80% des fleurs en France sont importées, souvent d’Afrique de l’Est où des produits dangereux pour la santé sont couramment utilisés.
Pour la première fois, des ministères se sont mobilisés autour de ce sujet épineux, soulignant l'absence de réglementation en France concernant les résidus de pesticides sur les fleurs. Ce vide juridique expose les fleuristes à des risques graves pour leur santé. Selon des experts, ces professionnels sont souvent confrontés à des niveaux de pesticides nettement plus élevés que ceux jugés sûrs.
L’Anses s'appuiera sur des études scientifiques antérieures tout en élaborant un protocole de mesures sur le terrain pour évaluer directement l'exposition des fleuristes. Cette évaluation inclura des patchs cutanés, des analyses de sang et d'urine, ainsi que des mesures de l'air inhalé par les travailleurs. La présence de substances dangereuses dans leur environnement de travail pourrait mettre en lumière des dangers longtemps ignorés.
Henri Bastos, directeur scientifique Santé Travail à l’Anses, précise : "L’objectif est d’apporter une réponse scientifique aux préoccupations des fleuristes et de renforcer leur protection, en intégrant des recommandations pour des évolutions réglementaires." Une approche qui pourrait enfin conduire à des changements significatifs et nécessaires dans ce secteur.
Par ailleurs, le lancement de cette expertise est notamment soutenu par l’association écologiste Robin des Bois. Son président, Jacky Bonnemains, se réjouit de l'initiative, espérant que cela permettra de réduire les risques sanitaires pour l’ensemble des acteurs de la filière horticole. Il faut souligner que la mobilisation des fleuristes et des entreprises est cruciale pour la réussite de cette démarche.
Cependant, l'écho de cette démarche arrive tardivement pour certains. Laure Marivain, mère de la petite Emmy, rappelle que la lutte contre l’usage abusif de pesticides ne doit pas attendre. Son combat pour la reconnaissance des dangers des pesticides est empreint de douleur, ayant perdu sa fille à cause d’une leucémie liée à une exposition in utero aux pesticides. Elle exhorte l'État à agir immédiatement pour protéger non seulement les travailleurs, mais aussi leurs familles.
Il est essentiel d’être conscient des conséquences de l’inaction, car la santé des fleuristes et de leurs proches est en jeu. Cette expertise, étalée sur 21 mois et divisée en trois phases, pourrait donc être un tournant décisif, mais toutes ces victimes ne devraient pas avoir à attendre si longtemps pour voir émerger des mesures concrètes.
En conclusion, cette enquête représente un premier pas vers un changement nécessaire dans la réglementation des pesticides, mais elle doit être l'occasion d’un véritable réveil écologique et sanitaire dans le secteur des fleurs. Les fleurs doivent être synonymes de beauté, et non de danger. Restez informés, car cette affaire est loin d’être terminée !