Une étude récemment publiée par le groupe de recherche Climate Action Tracker (CAT) révèle une stagnation inquiétante des effets des mesures de lutte contre le changement climatique depuis 2021. Selon ces données, si la tendance actuelle se maintient, nous pourrions nous diriger vers un réchauffement de 2,7°C d'ici 2100, un scénario déjà envisagé lors de la COP26 à Glasgow il y a trois ans.

À l'approche de la COP29, le rapport souligne que l'année 2024 n’a connu que des progrès minimes, avec presque aucune nouvelle promesse ou objectif climatique national concernant la neutralité carbone. Les émissions de gaz à effet de serre provenant des énergies fossiles continuent d'augmenter, malgré les engagements répétés des gouvernements de renforcer leurs objectifs pour 2030 afin de respecter l'objectif ambitieux de limitation du réchauffement à 1,5°C selon l'accord de Paris de 2015.

Les projections alarmantes de l'étude indiquent que le pic des émissions de combustibles fossiles pourrait être atteint d'ici la fin de la décennie, mais à des niveaux beaucoup plus élevés que ceux anticipés il y a trois ans. Cette situation soulève d'importantes questions sur l'engagement réel des pays et la volonté de prendre des mesures concrètes et efficaces.

Il est essentiel d’interroger la pertinence des stratégies actuelles face à l’exacerbation des phénomènes climatiques, tels que les vagues de chaleur, les inondations et les incendies de forêt qui frappent de nombreuses régions du monde. Les efforts doivent être intensifiés non seulement pour réduire les émissions, mais aussi pour promouvoir des solutions durables et innovantes.

La communauté internationale doit se mobiliser d'une manière plus proactive et collaborer pour prendre des mesures décisives. Le temps presse, et chaque jour sans action a des conséquences dramatiques pour notre planète et les générations futures. Alors, que pouvons-nous faire ? Il est temps de réfléchir, d'agir, et surtout, de ne pas rester indifférents face à l'urgence climatique.