Divertissement

Alarme sur la sécurité de Miss France 2025 après ses commentaires sur Charlie Hebdo : Les dernières nouvelles

2025-01-13

Auteur: Louis

Frédéric Gilbert défend Angélique Angarni-Filopon

Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, a pris une position ferme dans une interview accordée au Parisien le dimanche 12 janvier pour défendre Angélique Angarni-Filopon, récemment élue Miss France 2025, au cœur d'une polémique suite à ses propos sur Charlie Hebdo.

La polémique autour des déclarations d'Angélique

Cette polémique a éclaté après qu'Angélique Angarni-Filopon, âgée de 34 ans, ait été interrogée lors d'une interview sur Sud Radio à l'occasion des 10 ans de l'attentat de Charlie Hebdo. Lorsqu'on lui a demandé si elle se considérait comme "Charlie", la Martiniquaise a préféré éluder la question, ce qui a rapidement provoqué une réaction enflammée sur les réseaux sociaux. Pour exacerber la controverse, Charlie Hebdo a publié un dessin satirique intitulé "Miss France n'est pas Charlie", où l'on voit trois islamistes portant une pancarte humoristique : "Je suis Miss France".

Les inquiétudes sur la sécurité de Miss France

Frédéric Gilbert a exprimé son inquiétude pour la sécurité de la nouvelle Miss France : "Je suis inquiet pour la sécurité de Miss France, car il y a des individus qui pourraient ne pas trouver cela drôle", a-t-il déclaré. Bien qu'Angélique ait reconnu avoir été "maladroite" dans sa réponse, il ajustifié son comportement, expliquant que le rôle de Miss France implique de s'abstenir de prendre position sur des sujets sensibles et de respecter un "devoir de réserve". Il a conclu en ajoutant : "Elle a été prise au dépourvu par cette question, et sa réaction était automatique puisqu'on lui a demandé de ne pas s'exprimer sur des sujets politiques ou religieux."

Harcèlement en ligne et appel à la solidarité

La situation est d'autant plus préoccupante qu'Angélique Angarni-Filopon fait face à une vague de harcèlement en ligne, alimentée par des commentaires haineux et racistes sans précédent. Frédéric Gilbert a fait appel à la solidarité et au respect, affirmant dans un communiqué juste avant Noël : "Ces propos injurieux n'ont pas leur place dans notre concours, ni dans notre société, et nous les signalerons tous aux autorités compétentes."

Un appel à la réflexion collective

Ce type de harcèlement met en lumière l'importance de soutenir les figures publiques face aux critiques violentes et à l'intolérance. La Société Miss France appelle désormais à une réflexion collective sur le respect et la bienveillance, dans un contexte marqué par une tension accrue sur les questions de liberté d'expression et de diversité.