Ce samedi, un jeune homme de 17 ans, nommé Paul, a été brutalement agressé à Mazamet alors qu'il passait l'après-midi avec une amie. Tout a commencé lorsqu'une jeune fille s'est approchée de lui pour lui demander s'il était en couple. Paul a poliment répondu qu'il n'était pas en couple et qu'il aimait les garçons. Ce simple échange a rapidement tourné au cauchemar.

En quelques minutes, une dizaine d'individus, composés de filles et de garçons âgés de 13 à 20 ans, se sont jetés sur lui. « Ils étaient tous sur lui », raconte sa mère, Sandy, encore sous le choc. L'agression n'a pris fin que grâce à l'intervention héroïque d'un passant. Les deux jeunes, blessés, ont ensuite été transportés à l'hôpital pour recevoir des soins.

La situation n'est pas restée sans conséquence. Alors que Paul et son amie étaient admis aux urgences à l'hôpital de Castres, une proche de certains agresseurs a tenté d'entrer dans l'établissement, menaçant de « créer un comité d'accueil » pour s'en prendre aux victimes. La police a alors été appelée pour sécuriser les lieux, prévenant ainsi une potentielle escalade de la violence.

En total, quatre jeunes ont été placés en garde à vue pour leur rôle dans cette agression ignoble. Parmi eux, trois jeunes filles ont été rapidement identifiées près de la gare, tandis qu'un adolescent de 15 ans, déjà connu des forces de l'ordre pour des actes de violence, a également été appréhendé. Les médecins ont diagnostiqué chez Paul un traumatisme crânien ainsi que des douleurs au dos et à la mâchoire, en plus de nombreux hématomes.

Cet incident tragique soulève des questions importantes sur l'intolérance et la violence envers la communauté LGBTQ+. Les autorités locales et les associations de défense des droits humains appellent à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour garantir la sécurité de tous, indépendamment de leur identité sexuelle. Nous devons nous unir contre cette haine et défendre la diversité dans notre société.