Nation

Agression à l'arme blanche près de Nantes : La colère des parents face à une série de rackets

2024-12-21

Auteur: Marie

L'incident choquant et ses répercussions

Quatre jours après une agression choquante, la colère des parents gronde. Mardi dernier, un adolescent de 13 ans a été victimes d'une violente attaque près de Nantes, alors qu'il attendait son bus après les cours. Deux jeunes l'ont contraint à les suivre à l'abri des regards avant de le coincer contre un mur. L'horreur s'est intensifiée lorsqu'ils l'ont menacé avec un couteau pour lui voler sa veste et son bonnet de marque. Bien que l'agresseur ait refusé son téléphone portable, un iPhone, la situation a pris une tournure abominable : « Ils lui ont demandé de s'agenouiller, de danser et de dire pardon, tandis qu'un complice filmait », raconte, profondément choqué, le père de la victime. Cette vidéo circulant sur les réseaux sociaux a alimenté l'indignation générale. L'adolescent a subi des coups violents, entraînant une interruption temporaire de travail de cinq jours, et le papa a déposé une plainte. « C'est inacceptable, et nous craignons que ça se reproduise. C'est un cycle sans fin. Ces individus agissent en bande, ciblant des jeunes avec des effets de marque », témoigne-t-il, inquiet pour la sécurité des autres jeunes du quartier.

Une pétition pour la sécurité

L'incident s'est produit à proximité de l'arrêt de bus Morlière à Orvault, une commune de 27 000 habitants. Malheureusement, ce n'est pas un cas isolé. Une pétition lancée le 22 novembre exigeant le renforcement de la sécurité autour de l'arrêt de bus Morlière a déjà recueilli plus de 300 signatures, signalant des actes de racket et des menaces par des groupes organisés, parfois armés.

Réactions des autorités

En réponse à ces événements alarmants, la direction interdépartementale de la police nationale a confirmé avoir enregistré plusieurs vols avec violence récemment à Orvault, surtout près de l'avenue de la Morlière. Un suspect a été interpellé, tandis que l'enquête continue pour identifier d'autres complices. La présence des forces de police, tant nationales que municipales, a été renforcée dans le secteur. Des médiateurs de la Ville effectuent également des patrouilles pour dissuader les actes de violence.

Engagement du maire

Le maire d'Orvault, Jean-Sébastien Guitton, décrivant ces incidents comme « choquants et intolérables », a exprimé son engagement à collaborer avec le directeur interdépartemental de la police et le procureur de la République de Nantes pour garantir la sécurité des jeunes dans cette zone. Il a également contacté plusieurs familles pour les encourager à porter plainte pour que les victimes soient entendues.

Vidéosurveillance et sécurité

La question de la vidéosurveillance alimente également le débat. Les parents appellent à des mesures immédiates pour accroître la sécurité dans cette zone de transport. Le conseiller municipal d'opposition, Sébastien Arrouêt, soutient l'idée de caméras de surveillance reliées au centre de supervision urbaine, afin d'assurer une surveillance continue. Actuellement, il existe déjà des caméras pour surveiller les abords du bus et du tram, ainsi que dans plusieurs parkings. Cependant, le maire met en doute l'efficacité de ces solutions : « Évoquer uniquement la vidéosurveillance, c'est passer à côté des véritables enjeux », souligne-t-il. Selon lui, l'augmentation des cambriolages dans la région montre que les caméras ne dissuadent pas toujours les criminels, qui savent s'éloigner avant de commettre leurs méfaits.

Conséquences émotionnelles

Cette situation alarmante a des impacts émotionnels forts sur les jeunes et leurs familles, placées dans un climat de peur et d'insécurité. Que doit-on faire pour garantir la sécurité des adolescents dans nos rues ? La réponse reste à trouver.