
Affaire choc dans l'Hérault : un paysagiste avoue avoir drogué et violé une quinzaine de femmes et adolescentes
2025-03-17
Auteur: Jean
Un paysagiste âgé de 34 ans a été interpellé et placé en détention le 14 mars après avoir admis avoir commis des viols sous soumission chimique sur une quinzaine de femmes, dont plusieurs mineures, dans la région Ouest de Montpellier, où il réside.
Fabrice Bélargent, procureur de la République de Montpellier, a précisé que l'accusé, "sans antécédents judiciaires", a déclaré lors de son interrogatoire avoir filmé ses actes et avoir été sous l'emprise de la cocaïne. Il fait l'objet d'une mise en examen pour viols avec administration d'une substance à l'insu de la victime, afin de perturber son discernement ou son contrôle des actes, ainsi que pour administration de substances nuisibles avec préméditation.
Des victimes se sont manifestées après avoir subi des pertes de mémoire. La première avait partagé un café avec le paysagiste chez ses parents. Pendant la conversation, il avait demandé du paracétamol pour un prétendu mal de tête. Elle a ensuite quitté la pièce pour aller chercher le médicament et a perdu le souvenir des événements qui ont suivi, se réveillant dans son lit sans explication. Des analyses médicales ont révélé des traces de benzodiazépines dans ses urines, bien qu’elle ne prenne pas ce type de traitement.
Une autre victime a également décrit des circonstances similaires, et les enquêteurs ont pu retrouver une troisième plainte datant d’octobre 2022 d'une femme retrouvée dans son lit, recouverte d’un drap, après que le paysagiste soit intervenu chez elle pour des travaux.
L'enquête révèle que le suspect n'a pas uniquement agi dans un cadre professionnel. Dans le cas d’une victime mineure, il aurait réussi à pénétrer dans son domicile pendant son sommeil en novembre dernier, sans commettre de viol, mais en prenant des photos intimes.
Les autorités cherchent activement à identifier d'autres éventuelles victimes en poursuivant les investigations. Ce scandale soulève des questions alarmantes sur la sécurité des femmes dans la région et met en lumière la nécessité d'une sensibilisation accrue sur les dangers des substances et des comportements prédateurs.