Lors d'une conférence de presse marquante, Anne Bisagni-Faure, la rectrice de la région académique, a tenu à exprimer son soutien indéfectible aux victimes de violences morales, physiques et sexuelles. Cette déclaration a été faite le 17 mars lors de l’inauguration d'une inspection au sein de l’établissement Le Beau Rameau, anciennement connu sous le nom de Notre-Dame-de-Bétharram.

Sept inspecteurs, pour quatre jours

La mission de contrôle, qui s'étendra jusqu'au 20 mars, est menée par sept inspecteurs des premier et second degrés, accompagnés d'une conseillère technique des services sociaux. Ce contrôle, dûment annoncé, a pour but de permettre à tous les personnels de se rendre disponibles et à l’établissement de fournir l'accès à l'ensemble des pièces administratives nécessaires. La rectrice a précisé que le déroulement de l'inspection pourrait être ajusté à tout moment, reflétant la souplesse de la démarche.

Un contrôle profondément important

Ce contrôle se concentre sur le fonctionnement actuel de l’établissement, en s'assurant du respect des obligations découlant du contrat d’association avec l'État. En particulier, l'inspection met l’accent sur le respect des programmes pédagogiques officiels et sur les exigences liées à la protection de l’enfance et de la jeunesse, des enjeux cruciaux dans la société actuelle.

Enquête et conséquences possibles

Le rapport d’inspection sera transmis dans environ quinze jours. Si des dysfonctionnements sont constatés, le rectorat pourra mettre en demeure l’établissement de corriger la situation. En cas de manquements graves, et après consultation de la commission de concertation, le préfet pourrait prendre la décision de résilier le contrat d’association entre l'État et l’établissement, une décision qui aurait des conséquences majeures pour le statut de celui-ci et qui serait une première dans cette académie.

Des contrôles renforcés à l’avenir

La rectrice a également annoncé qu'à partir de maintenant, l’audit de ces établissements privés sous contrat deviendrait plus fréquent; d’ici trois ans, elle prévoit que 40 % des 369 établissements concernés seront systématiquement contrôlés. Une mesure qui vise à garantir un haut niveau de qualité et de sécurité pour les élèves dans tous les établissements éducatifs.