Maria Soledad, 39 ans et mère de deux enfants, ne se taira pas. Elle exige la vérité et la transparence après avoir porté plainte contre les joueurs de rugby Hugo Auradou et Oscar Jegou pour des accusations graves de viol aggravé. Ces incidents, qui auraient eu lieu l'été dernier en Argentine, ont laissé des séquelles dévastatrices sur sa vie.

Aujourd'hui, alors que les joueurs ont repris leurs entraînements respectifs, un vent de colère souffle sur cette affaire marquante. Soledad a récemment exprimé ses angoisses sur France 2, affirmant que "l'argent d'autrefois a été utilisé pour couvrir cela, comme la France a réuni les fonds pour les faire sortir". Son cri du cœur résonne à l'échelle nationale, appelant à une prise de conscience sur la question des violences faites aux femmes.

Dans une interview parue le 22 septembre dans Le Parisien, elle a dénoncé avec véhémence : "Ce sont des violeurs, deux pommes pourries qui devraient être bannies du rugby à jamais. Ma vie a basculé le 7 juillet 2024. Ils m'ont violée et ont fait de moi un objet. Je veux qu'ils soient condamnés !". Ces paroles poignantes soulignent l'impact tragique que cet incident a eu sur sa santé mentale, car elle souffre de stress post-traumatique suite à ces événements traumatisants.

Soledad se sent encore plus isolée, évoquant un profond sentiment d'abandon par la justice en Argentine. "La société doit se lever contre ces abus. J'exige que ce procès soit mené de manière équitable et que les acteurs de la justice soient tenus responsables de leur manque d'objectivité", a-t-elle ajouté.

Cet appel puissant n'est pas seulement pour elle-même, mais également pour les nombreuses autres victimes de violences sexuelles qui hésitent à se manifester. En utilisant sa voix, elle espère transmettre un message fort à toutes ces femmes : "Vous n'êtes pas seules. Il est temps de briser le silence".

La saga judiciaire de cette affaire continue de susciter de vives émotions. Quelles seront les conséquences pour les deux joueurs si leur culpabilité est établie ? Et surtout, quelles répercussions sur la conversation autour des violences faites aux femmes dans le sport ? Le climat s'assombrit, mais l'espoir d'une justice équitable demeure.