Dans la nuit du mercredi 8 janvier, deux individus ont attaqué verbalement et physiquement le personnel de l'Hôpital privé des Pays de Savoie à Annemasse, en Haute-Savoie. Cette agression a laissé six soignants blessés, et les auteurs ont rapidement été interpellés.

L'incident s'est produit aux alentours de 23 heures. Les agresseurs, qui semblaient être sous l'influence de l'alcool, se sont déchaînés dans l'établissement après que l'un d'eux ait attendu des soins sur un brancard. Malgré une interdiction d'entrer dans la zone soignante, l'un des suspects a franchi les barrières et a commencé à s'en prendre à une infirmière, se plaignant de l'attente.

L'agression a été particulièrement violente, comprenant des coups portés au visage des soignants, provoquant des tuméfactions et d'autres blessures. Les victimes souffrent de divers traumatismes, telles qu'une côte fêlée, des entorses à la cheville et des fractures à la main. Les blessures sont suffisamment graves pour avoir entraîné des arrêts de travail de 7 à 15 jours. En réponse à cette situation, une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner le personnel, toujours en état de choc.

Les frères, dans la trentaine, ont fui les lieux à bord d'un véhicule, mais ont été arrêtés le lendemain à midi. Les circonstances de leur présence à l'hôpital sont pour le moins troublantes, car ils avaient évoqué des questions médicales avant de se livrer à ces actes de violence.

Ce type de violence envers le personnel médical soulève des questions cruciales sur la sécurité dans les établissements de santé. Face à la recrudescence de tels incidents, les syndicats de personnel hospitalier demandent des mesures de sécurité renforcées, s'alarment de l'absence de protection dans les zones sensibles des hôpitaux, et appellent la population à soutenir les soignants, souvent en première ligne de ces violences inacceptables.

En conséquence, les services d'urgences de cet hôpital resteront fermés jusqu'à nouvel ordre, et une extension de cette fermeture jusqu'au lundi 13 janvier est à l'étude pour assurer la sécurité du personnel et des patients. Les soignants doivent être protégés afin que des actes aussi insupportables ne se reproduisent plus.