« Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre », a déclaré Viktor Orban suite à une tension entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, survenue vendredi dernier à Washington. Orban a également salué le président américain pour son « courage » dans la défense de la paix. Cette déclaration soulève la question : qu'en est-il de Vladimir Poutine ? Lors d'une interaction avec des journalistes au café Scruton, un lieu prisé par les conservateurs hongrois, le conseiller politique d'Orban a rejeté la question sur un ton sec, affirmant ne pas comprendre la logique derrière celle-ci.

Pour le parti Fidesz au pouvoir à Budapest, ainsi que pour les Républicains proches de Trump à Washington, c'est Zelensky qui est perçu comme le véritable fauteur de guerre, nécessitant une imposition de paix.

Dimanche soir, Orban a eu une conversation téléphonique avec Trump, mais les détails de leurs échanges demeurent non divulgués. En coulisses, la stratégie politique de l'Europe de l'Est semble se dessiner autour d'une alliance entre leaders populistes, qui visent à s'opposer à l'establishment européen. Orban, qui a souvent été en désaccord avec les initiatives de l'Union européenne, et son homologue slovaque Robert Fico, renforcent leurs liens dans une dynamique qui pourrait remodeler le paysage politique européen.

Alors que les tensions mondiales continuent de s'intensifier, ces deux dirigeants, aux discours souvent controversés, pourraient devenir des acteurs clés dans la redefiniton des rapports de force sur le Vieux Continent. Quelles seront les conséquences de leur coopération sur la sécurité en Europe et sur les relations diplomatiques avec des pays comme les États-Unis et la Russie ? Seul l'avenir nous le dira.