Les tensions commerciales entre l'Europe et les États-Unis atteignent un nouveau sommet. "Nous pourrions décider de retirer toutes les entreprises américaines des marchés publics européens. C’est le bazooka économique à notre disposition", a averti un représentant européen lors d'un entretien sur France Inter. Cette stratégie pourrait être utilisée pour contrer les mesures protectionnistes imposées par les États-Unis.

La semaine dernière, le président américain, Donald Trump, a instauré des droits de douane dits 'réciproques', s'élevant à 20 % sur les produits en provenance de l'Union européenne. Par ailleurs, des surtaxes américaines de 10 % sont désormais appliquées sur presque tous les pays du globe, ce qui amplifie les craintes d'une guerre commerciale.

Selon Scott Bessent, secrétaire américain au Trésor, plus de 50 nations ont déjà engagé des négociations avec Washington pour discuter de la réduction ou de l'annulation de ces droits de douane. Dans les jours qui ont suivi, Stéphan Séjourné, représentant européen, a plaidé pour une réponse 'proportionnée' et unie de l'Europe face à ces provocations. Pendant ce temps, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, proche alliée de Donald Trump, a annoncé sa volonté de protéger les entreprises italiennes affectées par ces nouvelles mesures.

"L'unité européenne est primordiale, car nous représentons 450 millions de consommateurs. Nous devons continuer à négocier ensemble, en tant que 27 États", a-t-il souligné avec conviction. La réunion des ministres du Commerce extérieur de l'UE à Luxembourg ce lundi sera cruciale pour définir la stratégie de l'Europe face aux droits de douane américains. Dans l'éventualité où des mesures restrictives seraient adoptées, cela pourrait avoir un impact significatif sur les relations commerciales transatlantiques.

Restez à l'écoute pour plus d'informations sur l'évolution de cette situation qui pourrait remodeler les dynamiques économiques à l'échelle mondiale.