Le Barça a remporté une première victoire dans le dossier concernant Dani Olmo et Pau Victor, en obtenant l'inscription des deux joueurs et en préservant leurs licences. Cependant, la tension avec LaLiga, sous la direction de Javier Tebas, est loin d'être résolue. L'autorité du football espagnol, agacée par la situation, s'emploie à annuler la mesure de précaution d'urgence accordée au club catalan par le Conseil supérieur des sports (CSD).

Alors que le Real Madrid et le Barça s'apprêtent à s'affronter en finale de la Supercoupe ce dimanche soir, Tebas considère que les deux clubs historiques, en compétition pour le titre, se liguent contre « sa » Liga, particulièrement dans le cadre de leur projet de Superligue. Il est à noter que le Real Madrid a adopté une posture d'attente dans cette affaire, tandis que plusieurs clubs, dont Las Palmas, l'Espanyol de Barcelone et l'Atlético de Madrid, expriment leur inquiétude face à ce qui est perçu comme un traitement de faveur envers le Barça.

La décision favorable dont bénéficie le Barça, valable pour une durée de trois mois, ne clôt cependant pas le dossier. Du côté de Joan Laporta et de la direction blaugrana, la confiance dans un jugement final positif demeure intacte. Malgré l'absence de prise de position officielle du CSD sur le fond, ce dernier a soulevé des points cruciaux.

Une demande d'informations imprévue de LaLiga ?

Selon un rapport du quotidien catalan Ara, le conseil a précisé que « le club a fourni la documentation prouvant le respect des règles de contrôle économique et visant à atteindre l'équilibre budgétaire d'ici le 31 décembre 2024 ». Cela signifie que le Barça se conformait aux critères du fair-play financier dans les délais impartis, et donc, aurait dû être autorisé à inscrire Olmo et Victor.

Toutefois, LaLiga n'aurait validé ce dossier qu'après une demande d'informations additionnelles le 3 janvier, une situation qui n'était pas censée se produire selon les règlements actuels. Ce point sera crucial à vérifier dans les semaines à venir, d'autant que le CSD n'a pas jugé nécessaire d'entendre les arguments de LaLiga au sujet de cette demande d'urgence.

Dans le cadre de cette crise, des experts du football soulignent l'importance de la série d'événements qui pourraient apporter des changements majeurs dans la gestion financière des clubs espagnols. LaLiga ne semble pas prête à céder et la lutte pour le contrôle de l'industrie footballistique espagnole continue de faire rage. Ce dossier est à suivre de près, alors que les tensions se ressentent aussi sur le terrain.