Véronique Rabiot, invitée sur le plateau de l’émission « L’Équipe de Greg », n’a pas mâché ses mots après les sanctions jugées insuffisantes infligées au Paris Saint-Germain (PSG) suite aux débordements lors du match PSG-OM (3-1) le 16 mars dernier. Le club parisien a été sanctionné par la LFP d’une fermeture partielle de la tribune Auteuil pour un match et d’une amende de 20 000 euros.

Pour Véronique Rabiot, ces mesures sont « scandaleuses ». « Mon sentiment, c'est que c'est inadmissible d'annoncer une sanction pour un événement survenu un mois auparavant », a-t-elle déclaré, faisant référence à la date du match contre Le Havre, programmé pour le 19 avril. Elle a ajouté que le PSG a bénéficié d'un traitement préférentiel, accusant la ligue d’inconsistance : « Pourquoi ces sanctions ne sont-elles pas appliquées immédiatement comme pour les autres clubs ? »

Relancée sur l'impact des décisions prises, elle a lancé une pétition et intenté une action en justice concernant ce dossier. « Ce sont des sanctions qui n’en sont pas vraiment. Franchement, c'est lamentable. D'autres clubs sont sévèrement sanctionnés pour des faits similaires, tandis que le PSG s'en sort toujours bien. »

Elle a dénoncé ce qu'elle appelle « une justice à deux vitesses », affirmant que les sanctions ne sont pas dissuasives et ne contribueront en rien à résoudre le problème. En évoquant les incidents antérieurs, comme ceux touchant Bradley Barcola à Lyon ou Mathieu Valbuena à Marseille, elle a reconnu que le problème est plus large que celui de son fils : « Ce n'est pas normal, et cela dépasse même mon propre cas. Je souhaite que toutes les banderoles injurieuses soient interdites. »

En prenant exemple sur la fermeture de la tribune à Montpellier, elle espère que de telles mesures seront mises en place pour le PSG et ses supporters, afin d'envoyer un message clair contre les comportements inappropriés dans les stades.