Maxime Sorel a annoncé, avec un lourd cœur, son abandon dans la compétition du Vendée Globe, après seulement cinq jours en mer. "Ma cheville est sérieusement endommagée depuis quatre jours et elle n'a fait qu'enfler. Au fil des manœuvres, la douleur n'a cessé d'augmenter," a-t-il déclaré le 15 novembre. L'état de santé du skipper le contraint à une pause forcée, et il admet que naviguer dans ces conditions serait irresponsable.

C'est dès le lendemain du départ que le skipper de V and B - Monabana a subi un violent choc, en essayant de résoudre des problèmes techniques sur son bateau, notamment au niveau du hook et du rail de grand-voile. Depuis cet incident, ses capacités se sont fortement réduites, et son équipe de soutien a jugé que les réparations nécessaires étaient impossibles à réaliser dans son état. "Il est littéralement impossible de changer des portions de ce rail de grand-voile à trois mètres de haut, même sans douleur, et j'ai le cœur lourd de constater cela," a déclaré le marin de 38 ans, dévoilant l'ampleur de sa lutte physique et mentale.

Ce drame fait de lui le premier skipper à déclarer forfait dans cette édition du Vendée Globe, où 39 concurrents continuent de naviguer malgré les défis. Les conditions en mer sont particulièrement difficiles cette année, avec des vents puissants et des vagues dévastatrices qui mettent à l’épreuve même les marins les plus expérimentés.

Le Vendée Globe, qui est considéré comme l'une des courses à la voile les plus éprouvantes au monde, attire tous les quatre ans des navigateurs talentueux qui doivent faire face à l'immensité de l'océan Atlantique en solo. Une question reste donc en suspens : qui sera le prochain à abandonner devant cette épreuve redoutable ? Maxime Sorel, en attendant, se concentrera sur sa récupération, avec l'espoir de revenir plus fort. Les fans de la course attendent déjà avec impatience les prochains développements et les performances des autres skippers.