Véhicules électriques : La France rêve, la Chine passe à l'action !
2025-01-04
Auteur: Chloé
Depuis quelques années, la Chine s'est lancée avec détermination dans la course à la voiture électrique. Le géant BYD a particulièrement brillé en 2024, vendant plus de 4 272 145 véhicules, marquant une augmentation impressionnante de 41 % par rapport à 2023 où il avait écoulé 3 024 417 unités.
Les experts prévoient qu'en 2025, le marché automobile chinois pourrait connaître un tournant décisif. Selon le Financial Times, pour la première fois, les ventes des voitures électriques pourraient dépasser celles des véhicules thermiques. Cette prévision historique annoncerait environ 12 millions de ventes de véhicules électriques contre moins de 11 millions pour les voitures à moteur à combustion.
Cela représenterait une hausse de 20 % des ventes de voitures électriques, tandis que les ventes de véhicules thermiques devraient connaître une baisse d'environ 10 %. Les marques étrangères, déjà en déclin, pourraient voir leur part de marché tomber à seulement 37 % en 2024, un recul sévère par rapport aux 64 % de quatre ans auparavant.
Cette évolution symbolise clairement l'ambition de la Chine de dominer le marché automobile mondial, malgré des obstacles tels que l'augmentation des droits de douane sur les véhicules « made in China » dans certains pays. Pendant ce temps, alors que l'Europe diminue ses primes pour promouvoir l'adoption des voitures électriques, la Chine multiplie les subventions généreuses et propose des modèles locaux à des prix très compétitifs.
En France, en 2024, 291 000 véhicules électriques ont trouvé preneur, mais cela semble dérisoire face à l'essor chinois.
Dans un avenir proche, les fabricants asiatiques intensifieront leur présence en Europe avec le lancement de nouveaux modèles, et certaines usines sont également envisagées. La lutte sera féroce sur le territoire chinois, où près d'une centaine de nouveaux modèles électriques pourraient faire leur apparition dans les prochains mois.
La Chine est résolue à écraser la concurrence et à asseoir sa domination sur le marché des véhicules électriques, alors que l'Europe et la France doivent repenser leur stratégie face à cette révolution électrique.