Cela fait maintenant plusieurs années que la Chine s'illustre dans la guerre des voitures électriques. Le constructeur local BYD a battu des records avec plus de 4 272 145 véhicules vendus en 2024, marquant une augmentation impressionnante de plus de 41 % par rapport à l'année précédente.

Les experts tablent sur une autre année historique pour 2025, prévoyant que pour la première fois, les ventes de voitures électriques pourraient surpasser celles des voitures thermiques, avec des estimations allant jusqu'à 12 millions de véhicules électriques contre moins de 11 millions de thermiques.

Cette évolution serait la preuve d'une véritable révolution sur le marché automobile chinois, accompagnée d'une hausse de 20 % des ventes de véhicules électriques et d'une baisse de 10 % des véhicules à combustion. De plus, les marques étrangères peinent à maintenir leur part de marché, qui est déjà tombée à 37 % en 2024, un chiffre alarmant comparé à 64 % quatre ans plus tôt.

La conjoncture actuelle rappelle que la Chine vise toujours une domination globale, malgré les menaces que font peser certains pays, qui augmentent les droits de douane sur les véhicules zéro émission « made in China ». A l'inverse, l'Europe réduit ses incitations pour l'achat de véhicules électriques, tandis que la Chine, elle, mise sur des subventions généreuses et des véhicules offerts à des prix défiant toute concurrence. À titre d'exemple, la France a enregistré des ventes de 291 000 véhicules électriques en 2024, mais cela reste dérisoire comparé à ce que représente le marché chinois.

L’avenir prometteur pour les marques asiatiques semble inclure le renforcement de leur présence sur le marché européen, avec l’introduction de nouveaux modèles et l'implantation de nouvelles usines. Parallèlement, la concurrence sera féroce sur le marché local, alors qu'approximativement une centaine de nouveaux modèles électriques chinois devraient voir le jour dans les mois à venir. Au fur et à mesure que ces changements se produisent, il est essentiel pour les consommateurs et les décideurs européens de prendre conscience de cette dynamique, car le jeu de la voiture électrique devient de plus en plus concurrentiel.