Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a tenu à rassurer la population après la confirmation, mardi 7 janvier, du premier cas d'un nouveau variant de la variole du singe (mpox) en France, au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine). Il a déclaré qu'il n'y avait "pas d'inquiétude à avoir" face à cette situation.

La patiente, décrite comme un "cas sporadique", ne présente actuellement aucun symptôme grave. Selon les dernières informations fournies par le ministère de la Santé, elle n'a pas voyagé en Afrique centrale, mais avait été en contact avec deux personnes revenant de cette région, ce qui pourrait expliquer l'infection.

Ce variant, nommé clade 1b, a été récemment identifié en République démocratique du Congo, entraînant une attention particulière des autorités sanitaires. Yannick Neuder a souligné l'importance de maintenir une vigilance tout en affirmant que les mesures de contrôle mises en place sont efficaces. "Nous collaborons étroitement avec l'OMS et le Centre européen d'études pour suivre la situation de près", a-t-il ajouté.

Dans le contexte européen, cette souche pourrait être le quatrième ou cinquième cas détecté, y compris au Royaume-Uni. La variole du singe, bien que pouvant causer des symptômes notables comme des lésions cutanées, de la fièvre ou des douleurs musculaires, ne constitue pas une menace majeure pour la population générale, surtout en l'absence de facteurs de risque liés à la santé des individus.

Face à ces nouvelles, il est crucial pour les citoyens de rester informés et de suivre les recommandations officielles, notamment en ce qui concerne la prévention et le suivi des contacts. Le ministre a encore ajouté que la santé publique doit être une priorité, et incite à une vigilance accrue, notamment envers les personnes immunodéprimées ou ayant des problèmes de santé préexistants.