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Urgent : La Finul exige qu'Israël accélère son retrait du sud du Liban

2024-12-23

Auteur: Marie

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé devant la Knesset qu'il y avait eu "des avancées" concernant la libération des otages israéliens. "Nous travaillons pour les ramener chez eux et nous ne nous arrêterons pas tant qu'ils ne seront pas tous avec nous", a-t-il déclaré. Nétanyahou a également ordonné à l'armée israélienne de "détruire les infrastructures des houthistes", soulignant que "quiconque essaie de s'en prendre à nous doit être frappé avec force."

Au cours du week-end, des rebelles yéménites ont lancé un missile balistique, qui a blessé 16 personnes à Tel-Aviv, principalement à cause des éclats de verre.

Par ailleurs, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé Israël à "accélérer son retrait" du sud du Liban, alors qu'un cessez-le-feu fragile a été instauré entre Israël et le Hezbollah. La Finul insiste pour que toutes les parties respectent la résolution 1701, qui exige le déploiement des forces libanaises dans le sud et le retrait des troupes israéliennes.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a également exprimé la nécessité de faire pression sur les acteurs impliqués, y compris les États-Unis et la France, pour que cela se matérialise avant l'expiration d'un délai de 60 jours. Le chef de la Finul, Aroldo Lazaro, a rencontré Mikati pour discuter de la situation actuelle.

En outre, le Liban a rapporté que des forces israéliennes continuaient à mener des attaques dans le sud du pays. Selon des informations, Israël aurait hissé son drapeau sur des points stratégiques entre El-Biyada et Naqoura.

Alors que la situation demeure tendue, des ONG comme Oxfam alertent sur les difficultés d'acheminement de l'aide humanitaire, indiquant que seulement une poignée de camions ont pu livrer leur cargaison dans le nord de Gaza depuis le début des récents conflits.

De plus, l'hôpital Kamal-Adwan dans le nord de Gaza a été ciblé par des frappes israéliennes, suscitant des appels à l'aide internationale. Le directeur de l'établissement a décrit une situation désespérée où les bombardements menaçaient les réserves vitales de carburant et d'oxygène nécessaires pour les soins aux patients. Face à cette crise humanitaire, plusieurs victimes de la guerre, dont des réfugiés, continuent de subir les conséquences inacceptables de cette situation armée, des milliers étant dans une précarité extrême.