Nation

Urgent : Israël intensifie ses frappes au Yémen contre les Houthistes

2025-01-10

Auteur: Emma

Israël intensifie ses frappes au Yémen

L'armée israélienne a annoncé, ce vendredi, avoir bombardé plusieurs infrastructures contrôlées par les Houthis au Yémen. Ces frappes ont visé une centrale électrique cruciale et des ports stratégiques sur la côte ouest du pays. Dans un communiqué, l'armée a déclaré : "Récemment, des chasseurs ont frappé des cibles militaires du régime terroriste houthiste, tant sur la côte ouest qu'à l'intérieur du Yémen", en précisant que ces attaques étaient des représailles suite à des tirs de roquettes des rebelles houthistes vers le territoire israélien.

Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a souligné dans une vidéo que ces frappes constituaient un "message clair" aux leaders houthistes, affirmant : "Il n’y aura pas d’immunité pour quiconque." Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a également déclaré : "Comme promis, les Houthistes paieront un lourd tribut pour leur agression contre notre pays."

Al Masirah TV, organe de presse affilié aux Houthis, a révélé que treize frappes aériennes avaient ciblé la centrale de Hezyaz, située à Sanaa, apportant des rapports de trois blessés, dont un employé de la centrale et des dommages matériels aux maisons environnantes.

Le Liban et la Syrie : des relations en évolution

En parallèle, le Premier ministre libanais Najib Mikati a prévu une visite officielle en Syrie, marquant son premier déplacement depuis l'élection d'un nouveau régime à Damas. Cette visite est interprétée comme un rapprochement entre les deux pays, surtout après que les nouvelles autorités syriennes avaient imposé des restrictions à l'entrée des Libanais en Syrie. Une ligne de communication entre Mikati et le nouveau dirigeant syrien, Ahmed Al-Charaa, a été établie début janvier, et cette visite vise à apaiser les tensions frontalières. La zone, souvent décrite comme poreuse, est sujette à des incidents de contrebande et à des affrontements sporadiques.

Gaza : la guerre et ses conséquences tragiques

Le contexte de guerre à Gaza continue de faire couler beaucoup d'encre. Une récente étude publiée par la prestigieuse revue médicale britannique *The Lancet* a révélé que le nombre de morts à Gaza pourrait être sous-estimé de 40% par rapport aux chiffres officiels du ministère de la Santé palestinien. Selon l'étude, entre 55,298 et 78,525 décès ont été causés par des blessures traumatiques, avec une estimation sensible de 64,260 morts, représentant environ 2.9% de la population avant guerre.

Les chercheurs ont utilisé une méthode statistique appelée "capture-recapture" pour établir ces chiffres. Cependant, ils ont averti que cette étude ne couvre pas les décès indirects, ni les victimes probablement enterrées sous les décombres. En effet, l'ONU estime que 10,000 personnes pourraient être portées disparues.

Situation politique au Moyen-Orient

Alors que les tensions persistent dans la région, les Émirats arabes unis ont récemment transféré Abdel Rahmane Al-Qaradaoui, fils de l'ancien leader des Frères musulmans, d'un pays à l'autre, suscitant des préoccupations concernant ses droits humains. Human Rights Watch a mis en garde contre le risque de procès inéquitables et de torture posés à Al-Qaradaoui.

Enfin, un enquêteur des Nations unies a fait état d'une coopération prometteuse avec le nouveau régime syrien dans le cadre d'une enquête sur les violations des droits de l'homme commises durant la guerre civile. Ce développement marque une évolution potentielle dans les relations internationales en Syrie et pourrait, espère-t-on, offrir une justice aux milliers de victimes de ce conflit.