La situation en Ukraine devient de plus en plus critique. Selon Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, le mois de moratoire a expiré sans nouvelles directives de Vladimir Poutine, semant le doute sur l’avenir des négociations.

À Kharkiv, le maire Ihor Terekhov a déclaré une tragédie en cours, avec un nombre de victimes qui augmente presque d’heure en heure. Lors d'une attaque nocturne, un missile balistique a touché la ville, faisant au moins 87 blessés, dont six enfants, et entraînant la mort d'un civils.

L’économiste russe Viatcheslav Shiryaev a averti que le temps joue contre Poutine dans sa guerre en Ukraine, alors qu'il est de plus en plus isolé et en difficulté face à ses maux internes. Il a souligné que l’Ukraine est consciente des manœuvres de la Russie, qui continue d'importer des armes des États-Unis et d'autres nations occidentales.

Volodymyr Zelensky a accusé la Chine de soutenir l’effort militaire russe, notamment en fournissant des armes et en produisant de l’armement sur le sol russe. Le président ukrainien a promis de divulguer des détails supplémentaires dans les jours à venir.

Marco Rubio, secrétaire d'État américain, a révélé un changement potentiel dans la stratégie américaine envers l’Ukraine : « Si la paix n'est pas possible, nous devrons passer à autre chose », a-t-il déclaré, ajoutant que les États-Unis avaient d’autres priorités.

La situation à Kharkiv s’aggrave, l’attaque ayant touché une zone densément peuplée, entraînant des destructions massives et des pertes humaines.

Lors des réunions tenues à Paris, des responsables ont fait savoir que toute négociation nécessiterait de rester vigilant vis-à-vis de la ruse de Poutine. Les accords de paix précédents, tels que ceux de Minsk, ont été fréquemment bafoués par la Russie.

Parallèlement, la vice-première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, a annoncé un accord avec les États-Unis sur un partenariat économique et la création d'un Fonds pour la reconstruction de l'Ukraine, visant à attirer des investissements pour revitaliser le pays.

En réponse à des rumeurs d’accords sur les ressources naturelles ukrainiennes, Donald Trump a indiqué que la signature aurait lieu la semaine prochaine, tout en restant vague sur les détails.

Le secrétaire d'État américain a rapporté une discussion constructive avec des alliés européens et ukrainiens, affirmant que toutes les parties s'accordent à dire que la paix est possible.

Zelensky a exprimé des préoccupations concernant la stratégie de paix proposée par des représentants américains, insistants sur le fait que l’Ukraine demeure un État souverain et que les décisions relatives à ses territoires ne peuvent être prises que par sa population.

Le climat international autour de cette guerre semble plus tendu que jamais, avec des enjeux géopolitiques considérables. Les réunions à Paris sont cruciales, car elles pourraient façonner non seulement l'avenir de l'Ukraine, mais aussi des relations internationales.