La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a apporté sa défense, ce dimanche 26 janvier, sur BFMTV, à la nouvelle taxe sur les billets d'avion prévue dans le projet de budget 2025 du gouvernement.

La ministre souligne que, bien qu'il n'y ait aucune augmentation d'impôts pour les classes moyennes et populaires, il y a besoin de trouver d'autres moyens de financement. Top départ pour la revue de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, une décision déjà envisagée sous le gouvernement Barnier. "C'est une mesure de fiscalité écologique qui a du sens", a-t-elle indiqué, soulignant l'importance de comparer cette taxe aux taxes sur le kérosène, qui doivent également être révisées.

D'après ses commentaires, cette taxe aura un impact sur toutes les compagnies aériennes, tant nationales qu'internationales. Elle a précisé que la hausse serait modérée, de moins de dix euros pour les vols intérieurs. Actuellement, la taxe est de 2,63 euros pour un vol en classe économique vers une destination européenne ou à moins de 1 000 km de la France.

Cependant, cette décision ne fait pas l'unanimité. Benjamin Smith, CEO d'Air France-KLM, a décrit la mesure comme "irresponsable", mettant en doute son efficacité dans le contexte économique actuel.

Amélie de Montchalin n'a pas seulement discuté des taxes sur les billets d'avion. Elle a également évoqué les augmentations de taxes liées aux cartes grises, qui touchent les citoyens de plusieurs régions. En Normandie, par exemple, les prix ont grimpé de 30,4 %, passant de 46 à 60 euros. La ministre a dénoncé cette augmentation, en soulignant que cela va à l'encontre des efforts pour défendre le pouvoir d'achat des Français et encourager les changements de véhicules vers des options plus écologiques.

Alors que le climat économique reste tendu, la question de l'équité fiscale et de l'impact des nouvelles taxes sur les citoyens est plus cruciale que jamais. Les discussions autour de ces mesures annoncées devraient continuer à faire débat, tant sur les plateaux télévisés que dans les sphères politiques.