Une maman d'élève remporte une victoire judiciaire : la mairie de Tassin contrainte d'introduire des menus de substitution dans les cantines scolaires !
2024-11-07
Auteur: Philippe
Ce lundi a marqué un tournant important pour les cantines de la commune de Tassin. Les juges ont donné raison à une maman d'élève qui réclamaient l'abrogation du contrat de restauration scolaire. Cette décision impose à la mairie de réintroduire des menus de substitution, destinés à répondre aux besoins alimentaires diversifiés des enfants.
La Ville de Tassin a désormais un délai de six mois pour se conformer à cette décision. Toutefois, le maire, Pascal Charmot, membre des Républicains, ne semble pas vouloir laisser cette décision sans réponse. Dans un communiqué de presse, il a exprimé son intention d'interjeter appel, arguant que le jugement repose sur un article du Progrès datant de 2016, qui aurait induit en erreur les juges.
Il est important de noter que l'article en question a laissé entendre qu'avant 2016, des menus de substitution étaient effectivement proposés aux élèves de la commune, ce qui, selon Pascal Charmot, n'a jamais été le cas. "Ce jugement est évidemment politique et c'est grave qu'il le soit", a-t-il déclaré, en affirmant que la jurisprudence stipule que les menus de substitution ne sont pas obligatoires, à moins qu'ils aient déjà été offerts dans le passé.
Charmot a souligné qu'il n'existe aucun document officiel attestant de l'existence de ces menus avant la mise en place du contrat de restauration scolaire, et a exprimé sa frustration face à l'argument du juge qui semble exige un retour à une situation qui n'a jamais existé.
Dans un contexte où l'alimentation scolaire est de plus en plus scrutée, notamment en ce qui concerne les allergies alimentaires et les régimes divers, cette victoire judiciaire pourrait avoir des répercussions sur d'autres communes. Les parents d'élèves à Tassin et ailleurs restent vigilant pour garantir que leurs enfants aient accès à des repas adaptés et diversifiés.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les attentes des parents, les décisions politiques et les réalités administratives. La suite des événements sera à suivre de près, d'autant plus que la question des menus de substitution pourrait bien faire école.