Introduction

Si vous pensiez savourer une cigarette en terrasse pendant votre séjour à Milan, préparez-vous à une surprise. À partir du 1er janvier 2025, fumer en plein air sera interdit dans toute la ville.

Élargissement de l'interdiction de fumer

Cette nouvelle réglementation, adoptée en 2021, élargit l'interdiction qui était déjà en place dans certains lieux publics tels que parcs, stades et arrêts de bus. Désormais, les rues, terrasses, trottoirs et parcs publics seront affectés par cette loi. Les fumeurs devront s'éloigner d'au moins dix mètres des passants pour éviter une amende comprise entre 40 et 240 euros!

Milan, pionnière contre la pollution

Milan se positionne ainsi comme la première ville italienne à étendre cette interdiction de fumer en plein air, un acte qui s'inscrit dans une démarche de lutte contre la pollution, qui touche particulièrement cette métropole. Connue pour ses niveaux alarmants de pollution de l'air, Milan a déjà été pionnière en interdisant de fumer dans des espaces publics fermés dès 2005, protégeant ainsi les non-fumeurs des effets du tabagisme passif.

Justifications de la loi

Les autorités de la ville justifient cette loi en mettant en avant l'importance de réduire les particules fines PM10, reconnues comme étant particulièrement nocives pour la santé. À Milan, environ 8 % des particules fines trouvées dans l'air sont dues à la cigarette, contribuant ainsi à des risques accrus de maladies respiratoires.

Réception de l'initiative

Cette initiative est reçue positivement par divers groupes sanitaires qui s'attendent à constater une baisse significative du tabagisme parmi la population. Contrairement à certaines prévisions de résistance, la mise en œuvre de cette loi semble s'être déroulée sans heurts.

Un modèle pour d'autres villes

Cette interdiction pourrait également inciter d'autres villes européennes à suivre l'exemple de Milan, soulignant un tournant majeur dans la lutte contre le tabagisme et la pollution. Si Milan réussit à amalgame les réflexes de santé publique et de protection de l'environnement, elle pose les bases d'un modèle que de nombreuses métropoles pourraient vouloir adopter à l'avenir.