Dans un salon de garage Renault, treize employés ont déclenché une grève inattendue après avoir reçu, de la part du groupe Emil Frey, une paire de chaussettes d’une valeur de 12 euros. Ce geste de mauvaise foi a été interprété comme un affront, alors que les salariés réclamaient depuis des jours une augmentation de salaire significative pour faire face à l'inflation galopante. Ils demandaient également l’instauration d'un treizième mois.

Un employé, visiblement très frustré, a déclaré : « Nous n’accusons qu’une augmentation de 1,5 % par an, tandis que l’inflation s’élevait entre 2 et 3 % en juillet. Le groupe Emil Frey, qui détient notre garage, est profitable, et pourtant, nous sommes payés avec des chaussettes. Cela a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! »

Cette situation soulève des questions importantes sur les conditions de travail et la reconnaissance des efforts des employés dans le secteur de l'automobile. Les grévistes insistent sur le fait qu’une revalorisation salariale est non seulement justifiée, mais essentielle pour leur survie financière au quotidien.

En réaction à cette grève, le groupe Emil Frey a exprimé sa surprise et a promis d'examiner la situation, affirmant qu'il était de leur priorité de respecter et d'écouter leurs employés. Cependant, les travailleurs ne semblent pas convaincus par ces promesses, et les négociations se poursuivent dans une ambiance tendue. Si le dialogue ne s'améliore pas rapidement, cette grève pourrait s'étendre à d'autres garages du groupe.