Science

Une étoile filante ultra-lumineuse traverse le ciel de Charente : Les révélations de l'astronome Éric Barbotin

2025-01-28

Auteur: Léa

Voilà un événement céleste qui a captivé de nombreux curieux en Charente ! L'astronome amateur Éric Barbotin apporte des éclaircissements sur ce qui s'est réellement passé. En effet, les caméras du réseau Fripon, piloté par l'Observatoire de Paris, le Muséum d'histoire naturelle, l'Université de Paris Sud et l'Université d'Aix-Marseille, ont bien capté le passage d'une étoile filante, cette nuit-là, juste au-dessus de la Charente.

Éric Barbotin précise : « Il s'agissait d'une rentrée de météorite. » Philippe Rainard, un astronome amateur de La Couronne, a également eu la chance d'immortaliser ce passage grâce à sa caméra de surveillance, installée pour scruter le ciel.

Une promesse fascinante d'observation d'un fragment de corps céleste pénétrant notre atmosphère ! Toutefois, selon Éric Barbotin, bien que la luminosité et la trajectoire indiquent qu'un impact a eu lieu, il s'agissait d'un petit corps. « Malheureusement, il s'est volatilisée à travers notre atmosphère, perdant ainsi sa forme initiale », explique-t-il.

D'après Barbotin, le point de chute se situe « entre les communes de Val-des-Vignes, Claix et Étriac ». Cependant, ceux qui rêvaient de retrouver un important caillou de l'espace seront déçus. L'astronome prévient que la météorite ne ressemblera en rien à des découvertes passées, notamment celle du 27 juin 1966, où une roche cosmique de 113 kilos est tombée près de Saint-Séverin, laissant derrière elle de multiples fragments qui ont été retrouvés en Dordogne.

Cette fameuse pierre est actuellement exposée au Muséum d'histoire naturelle à Paris. Remontons encore plus loin dans le temps : le 13 juin 1819, une véritable pluie de cailloux s'est abattue sur la région de Jonzac, couvrant une ellipse de 12 kilomètres de long sur 8 kilomètres de large ! Un phénomène qui reste sans commune mesure par rapport à celui qui s'est produit il y a 200 millions d'années, lors de la chute d'un astéroïde de 1,5 km de diamètre dans le secteur de Chassenon-Rochechouard, formant un cratère de 20 à 25 kilomètres.

« À cette époque, aucun humain n'était présent pour être témoin de ce cataclysme », sourit Éric Barbotin, qui conclut en chiffres : « Environ 20 000 tonnes de matière interplanétaire tombent chaque année sur notre planète, et près d'un quart de cette masse survit à l'entrée dans notre atmosphère. » Une pensée fascinante qui nous rappelle l'immensité de l'univers et les mystères qu'il recèle encore !