Technologie

Une entreprise estonienne lance un missile antidrone révolutionnaire pour contrer les menaces aériennes

2025-01-06

Auteur: Chloé

Les conflits modernes exigent des solutions novatrices pour faire face à de nouvelles menaces. L'entreprise estonienne Frankenburg Technologies, dirigée par Kusti Salm, a récemment annoncé le développement du Mark 1, un missile antidrone conçu pour répondre à un besoin croissant de systèmes de défense aérienne rentables. Alors que le coût d'un tir d'un missile de défense aérienne classique peut atteindre des centaines de milliers d'euros, le Mark 1 se distingue par sa rentabilité et son efficacité.

En effet, comme l'a souligné le général Thierry Burkhard, responsable des armées, utiliser un missile coûteux pour abattre un drone « kamikaze » représentant une fraction du coût n'est pas durable sur le long terme. Les drones iraniens Shahed, utilisés par les forces russes, coûtent à peine 20 000 dollars, tandis que les systèmes pour les contrer peuvent atteindre plusieurs millions, rendant la situation financièrement désavantageuse.

Le Mark 1, mesurant environ 0,5 mètre de long et pesant 500 grammes, est non seulement plus économique à produire, mais également cent fois plus rapide à fabriquer que les missiles conventionnels. Equipé d'algorithmes d'intelligence artificielle, il a été spécifiquement conçu pour neutraliser les drones comme les Shahed qui menacent les infrastructures critiques ukrainiennes.

Kusti Salm a précisé que ce missile est capable d'atteindre des drones volant jusqu'à 2 km d'altitude, une caractéristique essentielle étant donné que de nombreuses attaques russes ciblent effectivement ces zones. Les essais du Mark 1, qui se dérouleront en Ukraine, détermineront son efficacité sur le terrain. Si ces tests s'avèrent concluants, la production en série pourrait être lancée, offrant une nouvelle arme dans l'arsenal des forces ukrainiennes.

En outre, Frankenburg Technologies ne s'arrête pas là : l'entreprise projettera également un investissement de 50 millions d'euros pour établir un bureau au Royaume-Uni, renforçant ainsi ses collaborations avec l'industrie de la défense britannique. Keir Starmer, Premier ministre britannique, a souligné l'importance de cette collaboration pour soutenir la croissance d'armements à faible coût et assurer la sécurité nationale.

En somme, avec l'émergence de nouvelles technologies et de solutions adaptées aux défis contemporains, le Mark 1 pourrait bien transformer le paysage de la défense anti-aérienne dans les conflits modernes.