Dans le milieu tumultueux de la télévision française, Cyril Hanouna, l'animateur emblématique de "Touche pas à mon poste", se retrouve au cœur d'une enquête percutante menée par le site d'investigation Médiapart. Cette investigation révèle des allégations troublantes sur les pratiques au sein de l'émission, décrivant un environnement de travail marqué par des intimidations et des tensions extrêmes.

Un ancien chroniqueur a même déclaré : "Travailler pour Cyril, c'est comme évoluer dans un univers extrêmement violent". Parmi les cas rapportés, on note que Mathieu Delormeau, alors chroniqueur, aurait été menacé par Hanouna pour ne pas avoir ri à ses blagues. Selon des sources, pendant une pause, l'animateur aurait lancé : "Si tu n'avais pas été mon ami, je t'aurais mis en sang dans la rue". Ce témoignage, corroboré par des enregistrements, a laissé Delormeau en larmes lors de son retour sur le plateau.

L'avocat de Cyril Hanouna a fermement démenti ces accusations, mais cela n'éteint pas les rumeurs autour d'un climat de violence au sein de l'équipe.

Un autre incident évoqué par Médiapart concerne une agression physique, où l'ancien producteur de l'humoriste Malik Bentalha aurait été attaqué dans les coulisses. Les événements se seraient déroulés en octobre 2019, lorsque des individus sont entrés dans sa loge. Le parquet de Nanterre aurait confirmé cette agression, renforçant les inquiétudes sur les violences potentielles dans les coulisses de ce programme très médiatique.

L'enquête souligne aussi des pratiques douteuses concernant des emplois fictifs au sein de TPMP. Kelly Vedovelli, chroniqueuse, aurait touché 1 000 euros par émission tout en percevant en parallèle un salaire de 3 000 euros par mois sans jamais participer à l’émission PAF, ce qui soulève des questions sur la légitimité de tels paiements.

De plus, une autre révélation choquante met en lumière le fait que des invités parfois controversés sur le plateau reçoivent des compensations financières. Médiapart avance que Loana, anciennement participante à un télé-réalité, aurait été payée 3 000 euros pour partager son expérience traumatisante. Cette situation soulève des inquiétudes éthiques heureusement croissantes autour de la production télévisuelle à sensations, plongeant ainsi Hanouna sous le feu des critiques.

Alors que cette enquête continue de faire réagir les médias et le public, la question majeure demeure : jusqu'où Hanouna et son équipe iront-ils pour garder leur fortune et leur influence sur le petit écran français ?