
Une découverte incroyable : la plus vieille eau du monde révélée ! « J’ai décidé d’y goûter »
2025-03-11
Auteur: Chloé
Dans une avancée scientifique qui pourrait révolutionner notre compréhension de la vie terrestre et au-delà, Barbara Sherwood Lollar, géologue éminente et professeure au département des sciences de la Terre de l'Université de Toronto, a fait une trouvaille stupéfiante. En fouillant les profondeurs de la mine Kidd Creek, située à Timmins, au Canada, elle a découvert une eau conservée pendant environ 2,6 milliards d'années, la qualifiant de « la plus vieille eau emprisonnée dans la croûte terrestre ». Cette découverte soulève de nombreuses questions fascinantes concernant l'histoire de notre planète, tout en ouvrant des voies pour explorer la possibilité de vie sur d'autres mondes.
Une exploration fascinante dans la mine Kidd Creek
Entre 2009 et 2013, Barbara Sherwood Lollar a minutieusement exploré les formations rocheuses de la mine Kidd Creek. Reconnu comme l'un des plus grands gisements de cuivre, de zinc et d'argent au monde, ce site appartient à Glencore et s'étend à des profondeurs inégalées sous le niveau de la mer. Les mineurs continuent de s'aventurer dans des zones inexplorées, à la recherche de nouveaux trésors géologiques.
Au cours de ses recherches, Sherwood Lollar a pu extraire des échantillons d'eau souterraine enfermée dans ces roches anciennes. Grâce à des instruments ultramodernes, elle a analysé la chimie complexe de cette précieuse ressource, en se concentrant particulièrement sur les isotopes de gaz nobles tels que l'hélium.
Une révélation sur la vie microbienne
Initialement, l'eau a été estimée à environ 1,5 milliard d'années, cependant, les analyses récentes ont démontré qu'elle pourrait être plus ancienne de près d'un milliard d'années. Barbara Sherwood Lollar décrit cette eau comme « très salée et amère – bien plus salée que l'eau de mer », selon CNN. Mais ça ne s’arrête pas là : cette eau abrite également une vie microbienne exceptionnellement riche et diversifiée.
Ces découvertes demeurent captivantes, en particulier lorsque l'on pense aux implications possibles concernant l'eau liquide sur Mars ou ailleurs dans le système solaire, où des environnements analogues pourraient exister.
Barbara Sherwood Lollar souligne qu'il ne s'agit pas de quelques gouttes isolées ; en fait, elle a précisé : « Quand on évoque cette eau, on pense souvent à une petite quantité... alors qu’en réalité, elle déborde largement à la surface. » Cela démontre que le volume d'eau en question est nettement plus vaste que ce que l'on aurait pu imaginer.
Des recherches qui ouvrent de nouvelles perspectives
Les explorations continues dans cette mine permettent aux chercheurs de plonger encore plus profondément dans l'étude de ces phénomènes fascinants et anciens. Ce travail pourrait ainsi jeter un nouveau regard sur la provenance de l’eau sur notre planète et les conditions de formation de la vie. Dans un monde où la recherche sur l'eau et ses implications pour la vie extraterrestre prennent de l'ampleur, cette découverte de Barbara Sherwood Lollar marque une étape extraordinaire dans la géologie et l'astrobiologie.