Dites adieu aux coloscopies pénibles !

La coloscopie, souvent redoutée, est un examen douloureux et désagréable, surtout à cause de la préparation exigée. Mais une nouvelle alternative pourrait bien bouleverser cette expérience ennuyeuse ! Aux États-Unis, un traitement innovant vient d'être mis sur le marché, et il pourrait changer la donne.

La préparation à l'examen : une véritable épreuve

Pour ceux qui ne le savent pas, la coloscopie est un examen crucial pour inspecter l'intérieur du côlon et de l'extrémité de l'intestin grêle. Les médecins utilisent un endoscope, un tube flexible équipé d'une caméra et parfois d'instruments chirurgicaux. Malheureusement, la préparation à cet examen est redoutée : elle exige un nettoyage complet du côlon par le biais de laxatifs qui peuvent être pénibles à ingérer.

Prenons par exemple le traitement Golytely, introduit en 1984. Cette préparation consistait à ingurgiter plus de quatre litres d'une solution au goût peu engageant. Les patients devaient recourir à des astuces pour faciliter cette épreuve : se boucher le nez, utiliser une paille pour boire, ou même mâcher un chewing-gum entre chaque gorgée.

Une solution qui pourrait tout changer

Récemment, la FDA a validé l'entrée sur le marché du Sutab, une toute nouvelle méthode de préparation à la coloscopie. Cette solution innovante prend la forme de pilules, sans goût désagréable, qu'il suffit d'avaler. Les patients n'ont qu'à ingérer douze comprimés la veille de l'examen, puis douze autres quelques heures avant.

L'importance de la coloscopie ne change pas

Malgré cette avancée, la préparation reste difficile, mais elle est essentielle. Vidanger le côlon permet de visualiser clairement l'intérieur et de détecter d'éventuelles tumeurs bénignes ou des polypes, un signe pouvant présager un cancer du côlon. La coloscopie demeure la méthode la plus efficace pour prévenir cette maladie redoutée.

Une nouvelle recommandation pour se faire dépister

En parallèle, la Société américaine du cancer a ajusté ses recommandations. Désormais, elle conseille à toutes les personnes de plus de 45 ans à risque modéré de se soumettre à un dépistage. Un changement notable par rapport à l'ancienne directive, qui ne visait que les 50 ans et plus à risque élevé. Rappelons que le cancer colorectal figure parmi les cancers les plus courants et mérite donc notre plus grande attention.