
« Un taux de réussite miraculeux ? » : L'ombre de l'IA plane sur l'examen de médecine en Belgique
2025-08-29
Auteur: Marie
Une progression alarmante des taux de réussite
Les taux de réussite des examens d'entrée en médecine en Belgique ont pris une tournure surprenante, passant de 18,9 % l'année dernière à un incroyable 47 % cette année ! Une situation si étrange qu'au moins six candidats ont décidé de porter plainte, convaincus que ces résultats dissimulent une exploitation malveillante d'intelligences artificielles.
Des chiffres qui interpellent
En juillet, sur 5 544 étudiants inscrits, presque la moitié ont réussi l'examen. En revanche, l'année précédente, seulement 19 % des 4 814 candidats avaient franchi le cap. La situation a soulevé de nombreuses interrogations quant à l'intégrité du concours.
Des préoccupations grandissantes face à l'IA
Cette année, la commission d'admission a, pour la première fois, exclu trois étudiants surpris en train d'utiliser de l'intelligence artificielle pendant l'examen. D'autres candidats ont également partagé leurs expériences sur les réseaux sociaux, révélant qu'il était possible de tricher sans se faire attraper.
Axelle Mpinganzima, spécialiste en préparation aux examens, s'inquiète : « Les modèles d'IA deviennent de plus en plus performants pour répondre à ce genre de questions », explique-t-elle. Avec les avancées technologiques, il suffit désormais d'un simple clic pour interroger l'IA.
Des mesures de vérification contestées
Face à cette situation, le jury se retrouve dans une position délicate. Jan Eggermont, président du jury, a exprimé les difficultés rencontrées pour vérifier les antécédents de recherche de chaque candidat, notamment après le passage à des examens en ligne.
Une réponse jugée insuffisante
Pour Mpinganzima, l'excuse avancée concernant la complexité logistique des vérifications est insuffisante. "Disposer d'examens en ligne devrait au contraire faciliter l'analyse des données", affirme-t-elle.
Une décision imminente
Le jury devrait prendre une décision dans les jours à venir. Des propositions pour renforcer la sécurité des examens en 2024 sont également envisagées. Les irrégularités potentielles de cette année semblent, cependant, avoir peu de chances d'être rectifiées.