
Un suspect se rend à la police après l'assassinat d'un musulman dans une mosquée du Gard
2025-04-28
Auteur: Marie
Un drame tragique secoue la communauté musulmane
Le vendredi 25 avril, un acte atroce a eu lieu dans la mosquée de la Grand-Combe, près d'Alès, avec l'assassinat d'Aboubakar C., un jeune fidèle. Depuis, la "chasse à l'homme" est enfin terminée.
Le suspect se rend en Italie
Le principal suspect, un homme d'une vingtaine d'années d'origine bosnienne, s'est rendu aux forces de l'ordre dimanche soir à Pistoia, en Italie. Les enquêteurs ont communiqué que ce dernier avait agi avec préméditation, et que son acte était considéré non seulement comme un meurtre, mais possiblement comme un geste islamophobe.
Des motivations inquiétantes
Selon le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini, le suspect avait des motivations troubles, se glorifiant même de son acte. Dans une vidéo, on l'entend affirmer : « je l'ai fait » suivi d'une ancienne insulte à Allah. Il avait également évoqué son désir de devenir un "tueur en série".
Des complices dans la fuite ?
Les enquêteurs suspectent que le suspect a bénéficié de complicités pour quitter la France. Qui sont ces complices ? Des amis, des membres de sa famille ? Les questions demeurent sans réponse pour l'instant, mais un magistrat va se pencher sur cette affaire, cherchant à lever le voile sur ces soutien mystérieux.
Une réaction publique forte
En réaction à cet assassinat, une marche blanche en hommage à Aboubakar Cissés, un Malien d'une vingtaine d'années, a rassemblé plus d'un millier de personnes dimanche à la Grand-Combe. À Paris, plusieurs centaines de personnes, dont le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, se sont également mobilisées, accusant le gouvernement de cultiver un "climat islamophobe".
Sous surveillance des autorités
Le procureur a ajouté que le suspect était demeuré sous les radars des services de police avant ce tragique événement. Ce retour au calme n'est cependant qu'un début ; les questions autour de ce meurtre et de ses implications continuent d'éveiller des inquiétudes au sein de la société.