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« Un réacteur chinois égal à 55 français » : la domination nucléaire qui fait mal à la France

2025-06-10

Auteur: Philippe

Un défi de taille pour la France

Alors que la France lutte pour conserver sa stature de leader dans l'énergie nucléaire, un nouvel acteur majeur se dessine : la Chine. Dans la province du Fujian, le complexe nucléaire de Zhangzhou, avec ses six réacteurs de dernière génération, est en pleine construction. Ce projet colossal illustre l'ambition grandissante de la Chine de s'établir comme une superpuissance nucléaire, capable de rivaliser avec des géants tels que la France, les États-Unis et la Russie.

Une centrale d’exception en route vers l’excellence

La centrale de Zhangzhou, bientôt l’un des plus grands complexes nucléaires au monde, affichera une capacité de 7 200 mégawatts. Elle se positionne déjà juste derrière la célèbre centrale japonaise de Kashiwazaki-Kariwa. Cette montée en puissance témoigne du plan ambitieux de la Chine pour amplifier sa production nucléaire et peut fortement bousculer l'équilibre mondial dans le secteur.

La France en danger d’extinction nucléaire

Historiquement, la France a vu dans le nucléaire un pilier de son indépendance énergétique et économique. Cependant, l’ascension rapide de la Chine menace de faire de l’ombre aux centrales françaises, autrefois des références en la matière. Cet élan de progrès technologique pourrait placer la France dans une position délicate si elle ne réagit pas rapidement.

Technologie de pointe : un atout chinois

Au cœur de ce complexe, le réacteur Hualong-1 incarne l’indépendance technologique de la Chine. Conçu entièrement sur le sol chinois, ce modèle innovant permet à Pékin de réduire sa dépendance envers les technologies occidentales. Avec une production annuelle qui dépasse les 10 milliards de kilowattheures par réacteur, la Chine ne compte pas s'arrêter là, des projets d’exportation vers des pays émergents comme le Pakistan sont déjà en cours.

La rapidité d’exécution : un atout majeur

La capacité d'exécution de la Chine est impressionnante. Contrairement aux projets nucléaires en Occident souvent entachés de retards, celui de Zhangzhou avance à grand pas, le premier réacteur étant déjà en service après seulement six ans de travaux. Chaque étape a été méticuleusement planifiée, ce qui démontre une compétence croissante dans le secteur nucléaire chinois, qui ne se contente plus de copier mais innove.

Une vision claire pour l'avenir

Actuellement, le nucléaire ne représente qu'une part modeste de la production électrique en Chine, mais les ambitions de Pékin sont claires : doubler cette part d’ici 2035 pour atteindre 20 % d'ici 2060. Ce changement est crucial pour réduire la dépendance au charbon et respecter les objectifs climatiques. Le complexe de Zhangzhou est au cœur de cette stratégie, remplaçant des millions de tonnes de charbon par de l'énergie nucléaire, ce qui a un impact significatif sur les émissions de CO₂.

Un futur incertain pour la France

L’essor de la puissance nucléaire chinoise pose des questions fondamentales sur l’avenir de la France dans ce secteur. La nation doit innover et s'adapter pour rester compétitive face à la montée fulgurante de la concurrence. Comment la France, forte de son expérience, répondra-t-elle à ces défis pour maintenir sa position prépondérante dans le monde de l’énergie ?

Cet article a été enrichi grâce à l'intelligence artificielle.