Nation

Un policier jugé coupable après avoir éborgné un jeune homme avec un LBD : une affaire qui secoue la France !

2025-01-29

Auteur: Sophie

Que s'est-il réellement passé le 22 février 2020 à Brunoy, dans l'Essonne ? Un jeune homme de 19 ans se retrouve victime d'un tir de LBD, perdant tragiquement l'usage de son œil alors qu'il marchait paisiblement dans la rue. À l'époque, le policier impliqué a allégué que la victime avait "violemment lancé un objet" dans sa direction, mais cette version a été rapidement contredite par des images de vidéosurveillance montre le jeune homme marchant tranquillement au moment de l'incident.

Ce tir a provoqué des blessures horribles : la victime a subi de multiples fractures au visage, une brèche menaçant son cerveau et, tragiquement, il a dû subir une énucléation de son œil droit, éclaté sous l'impact.

Cette affaire soulève des questions cruciales concernant la légitimité de l'utilisation des LBD (Lanceurs de Balles de Defense) par les forces de l'ordre, surtout dans une période où les tensions entre policiers et civils sont particulièrement élevées. Récemment, plusieurs incidents similaires ont été signalés en France, alimentant un débat national intense sur la police et la violence. Comment les forces de l'ordre peuvent-elles mieux gérer les situations de crise sans recourir à une force excessive ?

Des "incohérences flagrantes" dans la déclaration du policier ont été mises en lumière tout au long de l'enquête, menant à une décision du magistrat instructeur en janvier 2024, qui a estimé qu'il devait être jugé pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente, avec arme. L’ordonnance souligne que le policier "ne se trouvait pas dans une situation de danger" au moment du tir.

Le magistrat a déclaré que la pression exercée sur la détente de son LBD ne pouvait être interprétée que comme un acte volontaire. Les recours à la force par les policiers, particulièrement avec des armes comme les LBD, sont désormais examinés de près, la société française exigeant plus de transparence et de responsabilité.

Le ministère public d'Évry a requis le renvoi de cet agent au tribunal, notant que ce tir, qualifié d'inintentionnel, était en violation des normes d'utilisation du LBD, entraînant des conséquences irréversibles pour la victime. Un procès criminel est prévu prochainement à la cour criminelle de l'Essonne, et le policier encourt jusqu'à quinze ans de prison, laissant planer un doute sur le respect de la loi dans l'exercice de sa fonction.

Les manifestations contre la violence policière continuent de gagner en ampleur, avec de nombreux citoyens appelant à des réformes majeures sur l’usage de la force. Cet incident met en lumière une réalité inquiétante : la nécessité d'un changement urgent concernant les protocoles d'engagement des forces de l'ordre et la formation en matière d'utilisation des armes non létales. Il est impératif que justice soit rendue et qu'un dialogue productif débute pour restaurer la confiance entre la police et la communauté.