Un nouveau tragédie au Liban : 31 victimes des frappes israéliennes
2024-11-09
Auteur: Chloé
Une escalade dramatique. Le 9 novembre, des frappes israéliennes ont entraîné la mort d'au moins 31 individus au Liban, principalement dans des régions contrôlées par le Hezbollah, selon le ministère libanais de la Santé. Dans l'Est du pays, les bombardements ont coûté la vie à 20 personnes, dont 11 à Knaisseh, avec également 14 blessés signalés.
Le Hezbollah, un mouvement chiite soutenu par l'Iran, a riposté aux frappes en revendiquant plusieurs roquettes tirées vers le nord d'Israël, ciblant notamment une installation militaire près de Haïfa et un drone israélien qu'ils prétendent avoir abattu.
Dans le sud du pays, une attaque israélienne à Hanaouay, près de Tyr, a causé la mort de cinq personnes. Tragiquement, cinq secouristes d'une organisation pro-Hezbollah, l'Association al-Rissala, ainsi qu'un membre d'un comité de santé islamique, ont été tués lors d'une frappe à Deir Qanoun. Selon l'agence nationale libanaise Ani, des avions de chasse israéliens ont également rasé deux maisons à Nabatiyeh.
L'armée israélienne a justifié ces frappes en déclarant qu'elles visaient des "sites terroristes du Hezbollah" dans les zones de Tyr et de Baalbeck. Israël explique que son objectif est de neutraliser le Hezbollah pour permettre le retour de 60 000 personnes ayant fui leurs foyers en raison des attaques de roquettes incessantes depuis le début de la guerre à Gaza.
Cette escalade des violences ravive les inquiétudes concernant la stabilité dans la région et renforce la tension entre Israël et le Hezbollah. Les experts mettent en garde contre un conflit élargi qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices non seulement pour le Liban, mais pour toute la région, alors que les populations locales vivent dans la peur constante de nouveaux bombardements. Alors que les répercussions humanitaires se font ressentir, la communauté internationale est interpellée pour agir et catalyser un dialogue de paix avant qu'il ne soit trop tard.