Un retournement de situation incroyable

"C’est un miraculé !" s’exclame la fille de Roger Meynier, le portier des arènes de Mauguio, qui a échappé de justesse à la mort après un drame survenu lors d’une course camarguaise. Dix jours après cet accident tragique du 29e Trophée Louis-Rouquette, la famille respire enfin.

Un accident terrifiant

Le jour de l’incident, Roger, 71 ans, a été violemment projeté par le taureau Yakari, qui a pénétré dans la contre-piste en brisant des planches. Ses blessures sont graves : fractures au nez, aux côtes, et au bassin, sans oublier les coups de corne reçus au mollet et à la cuisse.

Des semaines de soins et de rétablissement

"Il devra faire preuve de beaucoup de patience et restera hospitalisé pendant de nombreuses semaines", révèle sa fille, ajoutant qu'il est actuellement en maison de suivi de soins. Si son pronostic vital n'est plus engagé, la famille a vécu de terrifiants moments d'angoisse : "À la sortie des arènes, nous étions en état de choc. Mon père a subi un arrêt respiratoire et a perdu connaissance avant d'une heure plus tard reprendre ses esprits."

La communauté se mobilise

La nouvelle de son accident a provoqué une onde de choc dans le monde de la bouvine. "Nous avons reçu de nombreux messages de soutien de la part des Melgoriens, amis de longue date, qui s’inquiètent de sa santé, notamment ceux avec qui il a partagé d’innombrables moments autour des taureaux."

Une carrière de passion

Soudeur de profession, Roger compte plus de cinquante ans d’expérience dans l’univers de la bouvine. Son instinct face à la charge du taureau a sans doute prévenu des blessures encore plus graves : "Il a réussi à pivoter pour se retrouver dans le berceau des cornes, se soutenant sur le front et encaissant le choc."

Un passé marqué par le danger

Ce n’est pas la première fois que Roger se retrouve dans une situation périlleuse. Il y a sept ans, il avait déjà subi une grave blessure au bras, affligé par un taureau qui s'était jeté sur une porte. L’accident du 14 août est l’un des plus sérieux qu’il ait connu, mais sa famille se rassure : "Plus de peur que de mal, cela aurait pu être bien pire," conclut sa fille.