Un chiffre impressionnant : un million d'euros de chiffre d'affaires en seulement 24 heures ! C'est ce qu'a réussi à accomplir la startup Naali après son apparition dans l'émission emblématique « Qui veut être mon associé ? ». Spécialisée dans la vente de compléments alimentaires à base de safran, Naali propose des produits destinés à réduire le stress et améliorer la qualité du sommeil. Selon Nadir Tayach, le cofondateur de Naali, l'engouement a dépassé toutes les attentes : « Nous avions préparé des stocks en amont, mais en 12 jours, tout a disparu ! » Pour gérer cette demande fulgurante, Naali a vite mis en place un système de précommandes. Cette période intense de croissance ne fut pas sans défis : « C'était compliqué à gérer, mais cela nous a également permis de recruter rapidement de nouveaux talents. » Au total, 10 personnes ont intégré l'équipe, qui compte maintenant 43 salariés.

D'un autre côté, Funkie, une entreprise qui révolutionne les produits de petit déjeuner en proposant des options saines comme des pâtes à tartiner, a également tiré profit de cette exposition soudaine. Adrien Decastille, cofondateur de Funkie, partage son étonnement : « C'était incroyable ! Avant l'émission, notre chiffre d'affaires en ligne ne représentait que 5 % de notre activité. Mais le soir de la diffusion, nous avons réalisé l'équivalent de ce que nous avions fait en un an ! » Ainsi, leurs ventes ont augmenté de 25 % dans la grande distribution par rapport à la moyenne. Forts de cette anticipation, les fondateurs avaient prévu suffisamment de stock pour répondre à la demande soudaine, en évitant le surstockage : « Grâce à des prévisions soignées et une gestion rigoureuse, nous n'avons rencontré aucune rupture de stock. »

Cet effet de levier suscité par l'émission montre le pouvoir des médias sur les jeunes entreprises. Cependant, il soulève aussi des questions sur la durabilité de cette croissance rapide. Les experts conseillent aux entrepreneurs de rester vigilants et de planifier soigneusement leur expansion pour maintenir leur réussite à long terme. Dans tous les cas, ces nouvelles dynamiques de consommation pourraient bien redéfinir le paysage entrepreneurial dans l'ère post-COVID.