Une Tragédie Inimaginable

Mercredi 1er janvier 2025, une tragédie inimaginable a frappé le village de Bajice, situé près de Cetinje, au Monténégro. Vers 16 h 30, un homme âgé de 45 ans, sous l'influence de l'alcool, a ouvert le feu dans un restaurant après une dispute avec un client. Selon le chef de la police, Lazar Scepanovic, il a tué quatre personnes sur place avant de se rendre dans plusieurs autres lieux pour commettre d'autres meurtres, totalisant ainsi dix victimes, y compris un membre de sa propre famille et deux jeunes enfants âgés de 10 et 13 ans.

Le Déclenchement de la Violence

La situation a rapidement dégénéré, et malgré que les forces de l'ordre aient tenté de l'intercepter, le tireur a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête une fois qu'il a été cerné. Les efforts pour le transporter à l'hôpital ont échoué, et il est décédé des suites de ses blessures.

Réactions Officielles

En réaction à cette tragédie, le Premier ministre Milojko Spajic a déclaré un deuil national de trois jours et a promis d'examiner des mesures strictes concernant la possession d'armes à feu. "Nous devons nous interroger sur qui a réellement accès aux armes dans notre pays", a-t-il ajouté, soulignant la gravité de cet incident dans un contexte où le crime organisé et la violence armée sont en augmentation au Monténégro.

Une Montée de la Violence

Sur les lieux du drame, la police a bloqué l'accès, déployant des forces substantielles et des ambulances. Ce meurtre de masse n'est pas isolé, à un moment où la ville de Cetinje est confrontée à une montée inquiétante de la violence, souvent liée au crime organisé.

Des Statistiques Alarmantes

De plus, les statistiques alarmantes indiquent qu'il y a environ 245 000 armes à feu en circulation dans un pays de 630 000 habitants, un fait qui suscite des inquiétudes croissantes parmi la population et les autorités. Comme l'a évoqué le président Jakov Milatovic, "Nos pensées vont aux familles touchées par cette terrible perte, et tout le Monténégro partage votre douleur. Nous prions pour la guérison de tous les blessés." Ce massacre soulève des questions pressantes sur la sécurité publique et le contrôle des armes à feu dans le pays.