Science

Un jeune Nîmois en semi-liberté retrouvé alcoolisé et violent dans la rue !

2025-04-16

Auteur: Marie

Une sortie enivrante qui tourne mal

Le 16 avril, un Nîmois de 22 ans a expliqué, devant le tribunal de Nîmes, qu'il avait décidé de faire une pause dans une rue tranquille pour écouter de la musique tout en dégustant de la vodka et en inhalant du protoxyde d’azote. Malheureusement pour lui, cette "détente" a été perturbée par des riverains, agacés par ses agissements, qui ont alerta la police.

Une interpellation musclée

À son arrivée, les forces de l'ordre ont découvert un jeune homme agressif, insultant et menaçant. Alice Charron, la présidente du tribunal, raconte qu’il a même donné des coups de pied à un policier, lui causant une blessure avec deux jours d'ITT. Un dépistage de son état a révélé un taux d'alcool de 0,39 mg/l d'air expiré.

Des excuses pas très convaincantes

Reconnaissant ses actes, le prévenu a tenté d'expliquer qu'il n'était pas bien et qu'il devait appeler son grand frère pour s'excuser de son absence au baptême de sa fille. La présidente n’a pas caché son inquiétude face à la montée de la violence, attirant l’attention sur ses antécédents judiciaires.

Une peine disproportionnée ?

La procureure, Nathalie Welte, a rappelé que sa semi-liberté ne devait pas être une excuse pour boire de l'alcool en public, demandant une peine d'un an de prison ferme. Me Annélie Deschamps, l'avocate de la défense, a cependant argué que cette sanction ne serait pas bénéfique pour le jeune homme.

Des conséquences graves pour les policiers

Ce nouvel épisode de violence envers les policiers a été vivement dénoncé par Me Jean-François Corral, représentant la partie civile. Il a affirmé que ces actes étaient injustifiables et a sollicité 650 euros de dommages-intérêts pour le policier blessé. Le tribunal a tranché, condamnant le prévenu à un an de prison avec mandat de dépôt.