Monde

Un incendie monstrueux sème la terreur aux portes de Los Angeles pendant des vents violents

2025-01-08

Auteur: Louis

La nuit dernière, un spectaculaire incendie a ravagé le quartier de Pacific Palisades, situé au nord-ouest de Los Angeles. Déclaré le mardi 7 janvier en fin de matinée, cet incendie a déjà dévoré près de 1 200 hectares, provoquant panique et désespoir parmi les résidents. Les autorités ont signalé "de nombreuses structures détruites", comme l'a souligné le Gouverneur de Californie, Gavin Newsom, lors d'un point presse dramatique.

Environ 30 000 habitants ont été contraints d'évacuer leur domicile, tandis que plus de 13 000 infrastructures sont sous la menace des flammes. Pour l'heure, aucune blessure n'a été signalée, mais l'angoisse règne sur la région.

Gary, un résident de Pacific Palisades, a exprimé son choc face à la violence des vents: "Je n'ai jamais pensé que le vent pouvait avoir un tel effet!" Il a témoigné d'une dramatique scène où des braises flottaient dans l'air sur près de 100 mètres, alimentant la progression incontrôlée du feu.

Une évacuation chaotique

La situation a entraîné des évacuations en urgence, beaucoup de résidents prenant la fuite avec à peine quelques effets personnels et leurs animaux de compagnie. Kelsey Trainor a expliqué comment elle et d'autres se sont retrouvés bloqués dans des embouteillages: "Il n'y avait nulle part où aller, les gens abandonnaient leurs voitures, et les flammes semblaient nous encercler. C'était terrifiant!".

L'acteur Steve Guttenberg, résident de la zone, a recommandé aux automobilistes abandonnant leurs véhicules de laisser les clés afin de faciliter le passage des camions de pompiers. Des bulldozers ont été nécessaires pour dégager la route et permettre l'accès aux équipes de secours.

Les ravages d'un incendie colossal

Dans la nuit, plusieurs arbres et plantes du célèbre musée de la Villa Getty ont été brûlés, mais le personnel et la précieuse collection du musée sont sains et saufs, rassurant sa présidente, Katherine Fleming, dans un communiqué officiel.

Un immense nuage de fumée, visible à des miles à la ronde, a assombri le ciel. L'incendie a pris de l'ampleur à un moment particulièrement périlleux pour Los Angeles, qui subit de violentes rafales de vent. Les vents chauds de Santa Ana, caractéristiques de l'hiver californien, peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à 160 km/h. Ces conditions climatiques extrêmes contribuent à la propagation rapide des flammes et augmentent le risque d'un "danger mortel."

Gavin Newsom a averti que la situation n'était pas sous contrôle : "Nous ne sommes absolument pas sortis d'affaire," a-t-il déclaré, précisant que les rafales atteindraient leur pic durant la nuit.

Un défi colossal pour les pompiers

Actuellement, plus de 250 pompiers sont mobilisés, face à une tâche extrêmement complexe due à la combinaison de vents forts et de la topographie escarpée de la région. Les conditions de nuit compliquent les interventions aériennes.

Daniel Swain, un spécialiste des événements climatiques extrêmes à l'université UCLA, a indiqué que ce phénomène pourrait être le plus puissant enregistré depuis 2011. Il a noté qu'après deux années très pluvieuses, la végétation a poussé de manière luxuriant, offrant ainsi un combustible idéal pour les incendies. Le changement climatique aggrave indéniablement la situation, intensifiant la fréquente occurrence de tels événements.

En parallèle, quelque 28 300 foyers étaient privés d'électricité en raison des conditions climatiques, avec un risque de panne affectant potentiellement jusqu'à un demi-million de clients. L'incendie a également perturbé la visite de Joe Biden, qui était en Californie pour annoncer la création de deux nouveaux monuments nationaux. Pourtant, l'une de ses premières priorités a été d’approuver l'aide fédérale nécessaire face à cette catastrophe.

La communauté de Los Angeles reste sur le qui-vive, attendant avec anxiété des nouvelles alors que la menace des incendies continue de planer, illustrant les défis sans précédent apportés par le changement climatique.