Monde

Un Français en Afghanistan : entre Talibans et controverses

2025-08-30

Auteur: Jean

Un aventurier au cœur des zones de conflit

Tibi Jones, un influenceur français connu pour ses périples extrêmes, fait couler beaucoup d'encre depuis son arrivée en Afghanistan. Cet aventurier a choisi de se plonger dans la réalité des Talibans, un choix qui suscite l'indignation de nombreux internautes.

Une promotion controversée ?

Critiqué pour sa démarche, Jones est accusé de faire la promotion du régime taliban, rétabli au pouvoir après le retrait des troupes américaines en 2021. Il balaye ces critiques d'un revers de main sur Instagram, affirmant qu'il ne cherche pas à cautionner la situation, mais simplement à livrer la vérité du terrain.

Un accès privilégié jamais vu auparavant

Avec plus de 463 000 abonnés sur YouTube et 351 000 sur Instagram, ce globe-trotteur explique que voyager avec les Talibans lui offre des opportunités d'accès à des lieux inaccessibles autrement. "C'est plus facile", admet-il, soulignant que porter une caméra peut parfois être plus dangereux que de porter une arme.

Des explorations audacieuses qui intriguent

Jones a déjà exploré des contrées dangereuses, révélant des récits étonnants, tels que sa rencontre avec un cannibale en Inde ou ses aventures en zone de guérilla au Venezuela. Ces expériences alimentent son image d'influenceur audacieux, mais soulèvent également des questions sur la moralité de ses voyages.

La réalité des femmes en Afghanistan

Parmi les nombreux sujets abordés, la condition des femmes afghanes reste au centre des préoccupations. En se mettant en contact avec les Talibans, Jones se trouve au cœur d'un débat sur la représentation des droits humains et de la vie quotidienne dans un pays bouleversé par des décennies de conflit.

Quelles conséquences pour cet influenceur ?

Alors que Tibi Jones continue de partager sa vision singulière de l'Afghanistan, la question demeure : jusqu'où peut-on aller au nom de l'aventure ? Sa démarche audacieuse pourrait-elle inspirer d'autres à explorer des zones à risque, ou le risque de banaliser des réalités tragiques est-il trop grand ?