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Un énorme couac aux États-Unis : Une simple erreur sur l'Iphone de Mike Waltz entraîne un fiasco monumental

2025-04-06

Auteur: Jean

Récemment, un incident incroyable a démontré les failles de la communication au sein du gouvernement américain. Le 15 mars, un journaliste de The Atlantic s'est retrouvé, par un malheureux concours de circonstances, dans un groupe de conversation Signal avec des responsables du Pentagone. Ce groupe discutait de plans d'attaque de l'armée au Yémen, ce qui constitue une violation majeure des protocoles de sécurité. Ce n'est qu'à la suite d'une enquête parue dans le Guardian, le dimanche 6 avril, que les détails de cette bourde sont devenus clairs.

Le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, est au cœur de cette affaire. Il aurait malencontreusement enregistré le numéro du journaliste Jeffrey Goldberg sous le nom de Brian Hughes, le responsable de communication à la sécurité nationale. Cette erreur date de plusieurs mois et a été alimentée par une suggestion d'Apple, recommandant une mise à jour du contact avec le numéro incorrect. Cet échec de communication n’a pas été remarqué jusqu'à la création du groupe nommé « Houthi PC small group », où des discussions sensibles ont eu lieu.

En conséquence, l'administration Trump a subi un coup dur, embarrassant jusqu’au secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth. Pendant un temps, Donald Trump aurait envisagé de se séparer de Waltz, non seulement pour cette énorme faille de sécurité, mais aussi parce qu'il était furieux que son conseiller ait le numéro d’un journaliste d’un média qu’il considère comme ennemi. Finalement, Trump a décidé de garder Waltz à son poste, apaisé par les explications fournies concernant l’incident.

Des captures d’écran de messages entre le ministre de la Défense et d'autres responsables ont également été divulguées. Ces messages contenaient des détails critiques, notamment les horaires des frappes prévues contre les rebelles Houthis et la liste des armements utilisés, envoyés juste deux heures avant l'attaque sur une messagerie non sécurisée. Ce couac soulève des questions alarmantes quant aux mesures de sécurité en place au sein du gouvernement américain et met en lumière les dangers potentiels liés à une telle négligence dans un contexte de tensions militaires.

Cette bévue pourrait-elle marquer le début d'une série de controverses autour de la gestion de la sécurité nationale et des relations avec les journalistes ? Les enjeux sont plus élevés que jamais, et les citoyens exigent des réponses.