Nation

Un couple incestueux jugé pour avoir livré leur fille à des dizaines de violeurs : les mécanismes choquants d'une agression insoutenable

2025-01-22

Auteur: Julie

Un père livrait sa fille mineure à des dizaines d’inconnus, violant son innocence à compter de ses 11 ans, avec la complicité de sa mère. Ce couple horrifiant est jugé depuis le 22 janvier 2025, en même temps qu’un autre individu, par la cour criminelle des Côtes-d’Armor.

La victime, aujourd'hui adulte, a fait le choix courageux de témoigner publiquement dans un procès qui a révélé les mécanismes délétères de l'abus familial et de la manipulation psychologique. Elle raconte comment elle a survécu à cinq ans de calvaire, soutenue par des militaires qui l’ont finalement sortie de cet enfer en juillet 2022.

Cette affaire sordide a commencé lorsque son père adoptif, qui l'a reconnue alors qu'elle n'avait pas deux ans, a commencé à la violer quotidiennement lorsque l'enfant a atteint l'âge de 11 ans. L'homme n’a pas agi seul : il a aussi impliqué son ami et amant, qui vivait avec eux et a abusé de la fillette à de nombreuses reprises, sous le regard complice du père. Pire encore, la mère, rongée par la jalousie, a permis ces atrocités, acceptant que sa fille participe à des actes sexuels. Elle fait également face à des accusations de viol.

Les témoignages lors du procès révèlent l'horreur d'un "cahier des charges pervers" imposé par les agresseurs. La victime a expliqué que dès son plus jeune âge, elle était soumise à un contrôle total de son corps, ses vêtements soigneusement choisis, ses cheveux teintés, ne pouvant même pas fermer la porte de la salle de bains.

À partir de la sixième, son père lui a fait prendre la pilule, prétextant des règles douloureuses, tout en la croyant suffisamment manipulable pour l'emmener à des rendez-vous avec des inconnus, lui ordonnant de dire qu’elle était "la fille du site" sans jamais révéler son âge ni donner d’informations personnelles. Des hommes se seraient ainsi succédé, mais seuls quelques-uns ont été identifiés.

Ce procès se veut un appel à la vigilance et à la protection des enfants contre des abus aussi odieux. Les psychologues présents soulignent la nécessité de briser le silence autour de telles confrontations familiales, rappelant que chaque témoignage peut servir de lumière aux victimes encore silencieuses. La société doit prendre conscience de la gravité de ces crimes et agir pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus. Dans l'attente du jugement, c'est un traitement judicieux qui pourrait apporter un semblant de justice à cette jeune femme et à tous ceux qui ont vécu l'horreur sous silence.