Science

Un biologiste propose de protéger l'Europe des tensions russes avec des marécages : un plan audacieux !

2025-09-02

Auteur: Sophie

Des marécages comme bouclier de défense?

Dans un monde de plus en plus technologique, certaines stratégies anciennes demeurent d'une pertinence surprenante. Le Financial Times s'intéresse à une idée innovante : utiliser les marécages comme barrière pour contrer les ambitions expansionnistes de la Russie de Vladimir Poutine.

Une thèse intrigante de Hans Joosten

Hans Joosten, biologiste néerlandais respecté, avance une proposition audacieuse : les marais et les tourbières pourraient devenir des « frontières cruciales » contre deux menaces majeures qui pèsent sur l'Europe : l'expansionnisme russe et les effets dévastateurs du changement climatique.

Un blocage stratégique en situation de guerre

Selon Joosten, une armée équipées de véhicules blindés rencontrerait d'énormes difficultés à traverser les zones marécageuses du nord-est de l'Allemagne, comme le Kieshofer Moor. "Ils seraient immédiatement bloqués" affirme-t-il. De nombreux experts partagent son avis : il est essentiel d'intégrer la préservation de l'environnement dans nos stratégies de défense.

Un double bénéfice à prendre en compte

Joosten souligne également que cette approche pourrait renforcer notre défense tout en apportant des avantages environnementaux, comme la protection de la biodiversité et la gestion des ressources en eau. Il rappelle qu'il y a deux millénaires, la forêt de Teutoburg a été le théâtre d'une des plus grandes victoires militaires de l'histoire, où des marécages ont joué un rôle crucial.

Des enseignements de la guerre en Ukraine

Récemment, l'armée ukrainienne a également démontré l'efficacité des marais dans la défense contre les troupes russes cherchant à avancer sur Kiev. En se retirant stratégiquement vers des zones boueuses, les Ukrainiens ont pu créer des barrages naturels contre l'ennemi. Cette tactique militaire, utilisant rivières et terrains marécageux, pourrait inspirer d'autres nations européennes.

Une opinion partagée à l'international

La Première ministre estonienne, Kristen Michal, a affirmé : "Nous utilisons tous les atouts à notre disposition. Si des zones naturelles de ralentissement comme des marécages existent à la frontière, cela renforce notre sécurité." Cependant, d'autres pays montrent moins d'enthousiasme face à ces solutions, en partie à cause d'incidents tragiques survenus lors d'exercices militaires.

En mars dernier, quatre soldats américains ont perdu la vie lorsque leur véhicule blindé s'est embourbé dans un marécage près de la frontière lituanienne avec la Biélorussie.