Un an après l'accord sur le prix de l’électricité nucléaire : EDF et l’État face à une impasse inquiétante
2024-11-13
Auteur: Julie
Et ensuite, quelles sont les options ? Le 31 décembre 2025 marquera la fin de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh), suivant les engagements européens de la France. Ceci signifie adieu au tarif avantageux de 42 euros par mégawattheure (MWh) qui bénéficiait auparavant aux fournisseurs alternatifs et à certains grands industriels. Un an plus tôt, la situation semblait promise à un avenir meilleur. EDF, accompagnée de l'État, avait annoncé avec fracas, en présence de trois ministres (Économie, Industrie et Énergie), un accord visant à établir un prix de l’électricité à 70 euros par MWh, en moyenne sur une durée de quinze ans.
Cependant, les détails sur le mécanisme de ce nouvel accord demeurent flous et ambigus. Un an plus tard, il est manifeste que peu de progrès ont été réalisés dans la création de ce nouveau marché de l’électricité. Cette impasse est d'autant plus préoccupante dans un contexte où la crise énergétique mondiale continue de s'intensifier. Les acteurs du marché semblent en retard, sans véritable envie de commémorer cet anniversaire. Une signature cruciale, attendue à la fin du mois de novembre, pourrait pourtant apporter un souffle d’oxygène aux parties concernées.
Parallèlement, la situation pourrait avoir des répercussions sur la transition énergétique de la France. L'incertitude actuelle pourrait avoir un impact sur l'investissement dans les énergies renouvelables et freiner l'essor de projets essentiel pour atteindre les objectifs climatiques fixés par le gouvernement. Les experts s'inquiètent que cette impasse puisse également influencer négativement les prix de l'électricité pour les consommateurs, rendant encore plus urgente la nécessité d'une solution viable.