La tension monte sur la scène internationale suite aux récentes déclarations de Donald Trump concernant le Groenland. Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a clairement indiqué qu'il ne souhaitait pas condamner les ambitions expansionnistes du président américain, qui n'a pas hésité à évoquer la possibilité d'annexer le Groenland, ainsi que le canal de Panama, même par la force si nécessaire.

« Je n'ai pas pour but de condamner notre plus proche allié », a déclaré Lammy lors d'une interview sur Sky News. Il a ajouté qu'il était peu probable que ces annexions se réalisent, soulignant néanmoins l'absurdité d'une telle rhétorique.

Du côté du Kremlin, les préoccupations sont également palpables. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a qualifié ces déclarations de « dramatiques » et a affirmé que la Russie surveillait de près la situation, qui pourrait avoir des conséquences sur ses intérêts dans l'Arctique. « L'Arctique est une zone de nos intérêts nationaux... Nous restons vigilants face à cette évolution inquiétante », a-t-il déclaré.

L’Union européenne ne reste pas en reste. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l'UE, a souligné que la souveraineté et l'intégrité territoriale du Groenland devaient être respectées. « Le Groenland fait partie du Danemark... Nous devons respecter son intégrité territoriale et sa souveraineté », a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Ces tensions soulèvent des questions sur l'avenir des relations internationales. L’ambition de Trump pourrait non seulement raviver des rivalités historiques, mais aussi exacerber les tensions géopolitiques déjà existantes dans une région riche en ressources naturelles. Alors que l'Arctique devient un enjeu stratégique de plus en plus important, les actions des grandes puissances devront être surveillées de près dans les mois à venir, suscitant ainsi des inquiétudes sur la paix et la coopération internationale.