Gèle de l'aide étrangère des États-Unis

Les États-Unis ont récemment décidé de geler une grande partie de leur aide étrangère, à l'exception notable des fonds destinés à l'Égypte et à Israël, ainsi que de l'aide alimentaire d'urgence. Cette mesure vise à permettre un réexamen complet de l'aide afin de s'assurer qu'elle correspond bien aux priorités de Donald Trump.

Circulaire interne concernant l'aide

Une circulaire interne du secrétaire d'État Marco Rubio, révélée le 24 janvier, stipule qu'« aucun nouveau fonds ne sera engagé tant que chaque nouvelle attribution ou extension proposée n'aura pas été examinée et approuvée » en fonction des lignes directrices de l'administration Trump. L'aide alimentaire d'urgence, essentielle en conséquence du récent cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a été exemptée de cette restriction, ce qui promet de soutenir les populations vulnérables à Gaza.

Impact sur le soutien à l'Ukraine

Toutefois, cette circulaire ne mentionne pas l'Ukraine, qui a bénéficié d'un soutien financier massif de l'ancien président Joe Biden pour se défendre contre les agressions russes. Malgré cela, Israël et l'Égypte demeurent parmi les plus importants bénéficiaires de l'aide militaire des États-Unis, recevant des milliards de dollars destinés à renforcer leur capacité de défense.

Réforme de l'industrie de l'aide étrangère

Dans son décret, Trump a évoqué la nécessité de réformer l'industrie de l'aide étrangère, soutenant qu'elle n'était souvent pas alignée avec les intérêts américains. Sa politique vise à prioriser le slogan « L'Amérique d'abord », une stratégie qui se reflète dans chaque décision prise par son administration. Marco Rubio, en tant que premier membre du nouveau cabinet en fonction, a déclaré qu'il s'efforcerait de rendre chaque dollar dépensé par les États-Unis « plus sûr, plus fort et plus prospère » pour le pays.

Répercussions sur les relations internationales

Il est important de noter qu'aux yeux des experts, cette décision pourrait avoir d'importantes répercussions sur les relations internationales des États-Unis, en particulier vis-à-vis des alliés traditionnels et des pays en crise nécessitant une aide humanitaire. Les États-Unis restent le principal donateur mondial en termes d'aide humanitaire et de développement, consacrant environ 1% de leur budget fédéral à ces causes. Cette décision pourrait être perçue comme un tournant dans la politique étrangère américaine, suscitant des inquiétudes quant à l'avenir des engagements humanitaires face à des crises grandissantes à travers le monde.