C'est une nouvelle tragique qui secoue Paris. Philippine, une jeune étudiante de 19 ans inscrite à l'université Paris Dauphine, a été identifiée comme la victime retrouvée partiellement enterrée dans le Bois de Boulogne, un espace verdoyant prisé des Parisiens, ce samedi après-midi. Ses proches l'avaient signalée disparue dès vendredi soir, selon Le Parisien.

La découverte macabre a eu lieu lors d'une battue organisée par la famille et des volontaires. Les enquêteurs du parquet de Paris ont confirmé l'identification de Philippine le dimanche matin, étayée par des preuves telles qu'une chaîne autour de son cou et ses vêtements, qui avaient été partagés dans un avis de recherche.

La dernière fois que Philippine a été aperçue, c'était vendredi à 14 heures, après qu'elle ait déjeuné à la cantine de l'université. Elle devait rentrer chez ses parents à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) dans l'après-midi, destination qu'elle n'a jamais atteinte. Inquiets, ses proches ont tenté de la joindre sans succès, menant à l'ouverture d'une procédure pour disparition inquiétante au commissariat du XVIe arrondissement le 20 septembre au soir.

Les autorités ont utilisé la géolocalisation de son téléphone portable, qui était toujours actif dans la zone du Bois de Boulogne, pour organiser une battue le samedi à 15 h 15, impliquant une cinquantaine de personnes déterminées à retrouver la jeune femme. Moins d'une heure après le début des recherches, le téléphone de Philippine a été retrouvé ; à seulement 20 mètres de là, son corps a été découvert, partiellement enterré derrière un monticule.

Cette affaire soulève des questions inquiétantes sur la sécurité des jeunes dans la capitale française. Les enquêteurs n'excluent aucune piste, y compris celle d'un acte criminel. La communauté universitaire est en émoi, tandis que les amis et les collègues de Philippine multiplient les appels à la justice pour honorer la mémoire de cette étudiante pleine de promesses. Les recherches pour plus d'informations sur les circonstances de sa mort se poursuivent, et les autorités encouragent toute personne ayant des informations à se manifester.