Le Mexique a enregistré son premier décès dû à la grippe aviaire H5N1, une nouvelle alarmante qui souligne les dangers persistants des virus aviaires pour la santé humaine. Ce triste événement s'est produit le 8 avril, et la victime était une fillette de 3 ans résidant dans l'État du Coahuila, selon les autorités sanitaires locales qui ont communiqué cette information à l'Agence France-Presse (AFP).

La petite fille était le premier et unique cas humanoïde connu de grippe aviaire dans le pays. Elle est décédée suite à des défaillances multiples de ses organes, a précisé Eliud Aguirre, le secrétaire à la santé du Coahuila. Cette tragédie a ravivé les craintes concernant une maladie qui, bien que considérée comme rare chez l'homme, peut avoir des conséquences mortelles.

Aucune test de dépistage n’a révélé de résultats positifs au virus H5N1 parmi les personnes ayant été en contact avec elle, ni parmi le personnel médical, a rassuré Aguirre. Actuellement, aucune autre transmission n’a été détectée au Mexique, laissant espérer qu'il s'agit d'un cas isolé.

Ce n'est pas un phénomène isolé : des décès liés à la grippe aviaire H5N1 ont également été rapportés dans d'autres régions du monde. Par exemple, deux cas mortels ont été observés au Cambodge en 2025 et un décès a été signalé aux États-Unis en janvier dernier. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'infection chez l'homme peut entraîner une maladie grave accompagnée d'un taux de mortalité élevé.

La souche H5N1, identifiée pour la première fois en 1997, est l'une des principales causes d'infection par la grippe aviaire chez l'homme, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis. Heureusement, l’OMS évalue le risque pour la santé publique comme faible et ne constate pas de transmission généralisée entre les êtres humains.

Cependant, la situation des élevages dans le monde reste préoccupante. Aux États-Unis, plus de 30 millions de poules pondeuses ont été euthanasiées depuis le début de l'année pour contenir la propagation du virus. Cette crise dans l'élevage aviaire a eu un impact direct sur les prix des œufs, les transformant en un indicateur frappant de l'inflation qui touche de nombreux Américains.

La vigilance et la surveillance demeurent essentielles pour éviter de potentielles épidémies, car le H5N1 continue de poser un risque pour la santé. Les autorités sanitaires encouragent la population à prendre des précautions et à se tenir informée des développements concernant cette maladie.

Nous continuerons de suivre l’évolution de cette situation critique.